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Critique de Alfaric


Dans ce tome 2 étrangement intitulé "Les Seigneurs de la nuit" (on fait sans cesse référence à la police vénitienne, mais on ne peut pas dire qu'elle intervienne beaucoup dans le récit), on expédie rapidement le game of thrones cairote initié à la fin du tome précédent en faisant sortir de l'histoire un paquet de personnages, de manière précipitée et même de manière étrange parfois... Janus et Fei Wong sont donc en cavale, et au lieu de se retrouver à Chypre ils se retrouvent à Venise, et l'un comme l'autre veulent rejoindre Constantinople, sauf qu'un Chinois à Venise ça ne passe pas inaperçu !
Je vois le relationship drama qu'on veut construire entre Janus qui a tout donné à sa famille avant de se faire trahir par elle et Fei Wong qui veut tout donner à sa famille et qui risque de se faire trahir par elle... Mais pourquoi y aller du droit de quota de flashbacks, pourquoi insister sur les représailles qu'il veut mener contre les Chevaliers de Rhodes, et pourquoi introduire dans le récit des personnages qui sont vouer à disparaître du récit tout aussi rapidement et inutilement que ceux qui les ont précédés (Giovanni del Conti et la mascherera Chiara) ? On n'est pas dans un récit picaresque ???
C'est original certes et je reconnais bien le style de Michaël le Galli, mais je l'ai connu un peu plus inspiré. Les dessins Cristiano Crescenzi sont satisfaisants également, mais il y a beaucoup de coup de crayons pour assez peu de détails finalement, et il faut plisser les yeux pour faire la différence visuellement entre Jin, Faraj, Zayn et l'officier hospitalier !
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