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Critique de Musikant


Le lecteur opiniâtre de Philippe le Guillou, aura plaisir à retrouver, à travers les déambulations parisiennes autour de Saint-Eustache et des Halles,des réminiscences de "Après l'équinoxe" et de "La consolation". On aime finalement partager avec l'auteur des lieux, qu'on s'est rapidement appropriés, avec lesquels on entretient un sorte d'intimité. On entre avec Guillaume dans ce bistrot qu'on a connu dans une autre vie et sa patronne Dehbia qui s'appelait alors Djila. L'autre similitude troublante avec "Les sept noms du peintre", où nous éprouvons le même ressenti, la même émotion au contact de l'artiste ; pas le même assurément, mais une même nature d'artiste passionné, exalté, border line. Si ce n'est le même homme, ce sont les mêmes oeuvres que l'auteur nous donne à voir. Des oeuvres créées dans l'urgence, avec un instinct de survie. Des peintures intemporelles qui semblent négliger la contemporanéité obsessionnelle des artistes de l'establishment. de la plupart des romans de Philippe le Guillou, on ne ressort pas indemne et c'est tant mieux.
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