AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Millencolin


Excellent récit aux forts accents Dickiens.
Ursula le Guin nous livre ici une véritable fable avec comme morale principale : "le mieux est l'ennemi du bien" ou comment il est toujours dangereux de placer trop de pouvoirs entre les mains d'un seul homme.

Comme je l'ai lu dans une autre critique, j'ai régulièrement pensé au film L'Effet Papillon au cours de ma lecture. En partant d'une bonne intention, on veut arranger le monde, le rendre plus beau, et finalement on veut tendre vers une perfection, mais rien n'est plus risqué. Car au final, c'est l'expression "la fin justifie les moyens" qui va prévaloir, quand bien même ces moyens sont absolument atroces. Combien de sacrifices seront utiles pour parvenir au bonheur universel imaginé par un seul homme, un bonheur universel finalement complètement imposé. de plus, il n'y aura aucune justification à apporter puisque personne ne se rappellera des modifications réalisées "manuellement".

L'auteure fait donc, par le biais de la science-fiction, un parallèle captivant sur les régimes autoritaires, totalitaires, communistes.
Et au milieu de tout cas, nous avons un petit héros qui possède cet immense pouvoir mais qui n'a rien demandé et ne demande rien d'autre qu'une vie ordinaire, normale, banale, et connaitre un bonheur simple comme le commun des mortels. Il va se laisser emmener, et il va subir encore et encore.
Mais heureusement qu'il y a de l'amour dans ce bas monde....
Commenter  J’apprécie          580



Ont apprécié cette critique (53)voir plus




{* *}