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Critique de Colchik


Je ne lis pas de science-fiction ni de fantasy, cependant à force de croiser le nom d'Ursula K. Le Guin, j'ai voulu aborder son oeuvre par un court récit, La Fille feu follet. Cette lecture m'a confirmé mon peu d'appétence pour les littératures de l'imaginaire. le style de l'écrivaine, dénué de toute émotion, ne peut simplement se résumer à une sobriété voulue tant il est monotone. Il n'y a pas de véritable intrigue, plutôt un enchaînement d'effets dans le temps. Passé ma curiosité première, je me suis assez vite ennuyée.
Pour étoffer sa publication, l'éditeur a ajouté un article signé par l'auteure dans le Harper's Magazine, Lire sans s'endormir, qui ne m'a pas paru d'un très grand intérêt pour le lecteur français, car il cible surtout les travers du marché américain. Pour retrouver la date de cet article, il faut se reporter à la deuxième de couverture, ce qui n'est pas très commode. Suivent quelques pensées de l'auteur sur la modestie (avec des lourdeurs de traduction telles que : « le slogan proteste la vieille notion de modestie virginale »), quatre poèmes et une interview dans l'exercice très anglo-saxon du « je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». Une brève présentation intitulée À propos de l'auteure réussit l'exploit de nous donner la date de sa mort, sans indiquer sa date de naissance, ce qui est fâcheux pour ceux qui ne la connaissent pas, ce qui était mon cas.
L'ensemble, disparate, très inégal de qualité et d'intérêt, aurait demandé une plus grande exigence dans sa présentation et sa contextualisation.
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