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Critique de Labiquettequilit


Livre reçu dans la cadre d'une Masse Critique, et j'étais vraiment ravie d'avoir été sélectionnée pour ce roman-ci, car je n'avais encore jamais lu cette autrice phare et il était temps pour moi de m'y intéresser de plus près. D'autant plus que ce livre compte 2 romans du Cycle de Hain.

Le dit d'Aka :
Je ressors de cette lecture assez mitigée, et même après quelques jours de recul, j'avoue avoir du mal à en faire une critique. En fait, je pense qu'il ne s'agit pas du livre idéal pour débuter dans le cycle de Hain.
En effet, dès le début j'ai été un peu perdue sous une avalanche de termes et de détails que j'avais du mal à comprendre ou intégrer, et ce tout au long de ma lecture. Pourtant, l'histoire est très intéressante, on pourrait dire qu'il s'agit d'un roman ethnographique, car l'héroine Sutty va être envoyé sur la planète Aka afin d'y rassembler les reliquats de la culture ancestrale de cette planète qu'une politique scientiste a voulu éradiquer. Il est donc tout à fait passionnant de suivre les découvertes de Sutty. Ursula K. le Guin fait preuve d'une imagination débordante et précise pour nous livrer une culture originale.
Je pense lire d'autres romans du cycle et relire celui-ci plus tard, peut-être qu'en étant plus familière de cet univers me permettra de mieux appréhender, comprendre et apprécier ce roman.
Si vous avez des titres à me conseiller?

Le nom du monde est forêt :
Contrairement au 1er roman, je n'ai eu aucun mal avec celui-ci, et j'ai d'ailleurs beaucoup aimé cette lecture, un court roman qui se lit très vite.
Athshe ou Nouvelle Tahiti, ainsi renommée et exploitée par les terriens, est une planète composée d'océans, au détriment du peuple autochtone qui est exploité impitoyablement et qui va se révolter. Dans ce roman-ci également on voit le plaisir de l'autrice a inventé et décrire un peuple et une culture extraterrestre.

2 romans bien différents qui pourtant se ressemblent par leur côté ethnographique, mais également par le fait qu'Ursula K. le Guin se sert de ses récits pour dénoncer ce que l'Humanité a pu s'auto-infliger : éradication de population et de leur culture, asservissement, esclavagisme, exploitation des ressources de la planète de façon absolument irraisonnée...

Je conseille donc bien évidemment ces lectures, mais peut-être ne pas commencer le Cycle de Hain avec le dit d'Aka.
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