Sur les traces de Francesca

C'est un peu trop facile d'envier les autres quand on ne fait rien pour arranger le négatif de notre vie.

Les bras forts et sécurisants de l'homme que l'on aime valent tout l'or du monde et nous font oublier les soucis ou les choses cruelles qui blessent notre coeur et nous anéantissent.

Quand l'un des nôtres est frappé de la sorte, on serait prêt à bouger des montagnes pour que la vérité éclate au grand jour et que justice soit rendue. C'est tout à fait humain vous savez.

Francesca était contre le suicide, elle ne comprenait pas les gens qui passaient à un tel acte. Elle disait que ce n'était pas du courage mais de la lâcheté que d'agir ainsi et que c'était ceux qui restaient qui étaient à plaindre, que c'était eux les vraies victimes.

Je me souviens de chaque détail de cette nuit sordide de juin. La maison était calme, trop calme à mon goût, ce silence trop pesant me donnait la sensation que quelque chose de mauvais aller arriver. Et c'est ce qui se produisit.
Nous habitions une belle et grande maison en bois juste au bord d'un grand lac . Nous étions une famille heureuse, sans aucune histoire.
Ma sœur jumelle, Francesca et moi (Cassandra), jouions beaucoup ensemble. Nous nous confions tous nos petits secrets et nous nous entendions à merveille, à la grande joie de nos parents.[,..]
Dix années ont passé. J'ai 27 ans, je n'habite plus cette belle et grande maison en bois près de ce lac maudit qui a emporté ma sœur dans ses eaux sombres.

Comme la vie peut être douce parfois, mais pourquoi ne l'est-elle pas chaque jour ?

Comme la vie peut être douce parfois, mais pourquoi ne l'est-elle pas chaque jour ?