AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LettresItBe


Avec Djihad 14-18 : La France face au panislamisme, Jean-Yves le Naour nous amène à penser une période de la Grande Guerre qui restait jusqu'à présent plutôt méconnue. En effet, c'est la figure du djihad qui est étudiée ici, à l'aube du premier conflit mondial. Passionnant, touffu, Lettres it be vous en dit un peu plus sur ce livre.

Gavrilo Princip mûrit encore son assassinat de l'archiduc d'Autriche François-Ferdinand, l'Empire ottoman cherche le moyen de grandir encore et encore, l'Allemagne de Guillaume II veut profiter de cette opportunité pour essaimer une rébellion des musulmans britanniques et français et semer le trouble dans toute l'Europe. C'est dans cette véritable poudrière que va naître la Première Guerre Mondiale, avec des conséquences humaines, historiques, politiques et sociales que nous connaissons tous. Et pourtant, dans ce brasier à ciel ouvert, l'Histoire donnera à la figure du djihad l'occasion de faire parler d'elle. Comme dit précédemment, c'est par l'intermédiaire de l'empereur allemand Guillaume II que l'Empire ottoman va entrevoir la possibilité d'appeler les musulmans d'Europe à se révolter et mener ce qui appellerait à devenir une guerre sainte.

Par le jeu des colonies, par le jeu des sensibilités nationales qui divergent terriblement, par le jeu d'une propagande à toute épreuve, Français, Allemands et Britanniques vont faire du djihad un outil supplémentaire pour servir leurs intérêts propres. Jean-Yves le Naour rassemble tous les éléments connus pour offrir un ouvrage pullulant de connaissances et de faits. Rarement il a été proposé de penser la Première Guerre Mondiale sous cet angle, avec cet épisode méconnu et pourtant si important dans le déroulé de l'Histoire passée jusqu'à aujourd'hui.

La suite de la chronique sur le blog de Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}