Citations sur Taran, tome 2 : 7 coeurs... (12)
Elle n’a pas eu de séquelles de la strangulation. C’est elle qui a résolu l’affaire. Si jeune et déjà si intelligente, c’est incroyable. Elle a décidé de s’engager dans la police scientifique.
Ma grand-mère était une experte. C’était la sorcière du village. Tout le monde s’en méfiait et ils avaient raison. Elle a jeté plusieurs sorts sur les gens qu’elle détestait. Ils ont tous péri de mort violente et inexpliquée.
Tu sais, si je n’étais pas follement amoureux de Fanny, j’aurais pu t’aimer. Mais l’amour ne se commande pas
Le meurtrier poursuit un objectif précis. Il tue des jeunes femmes rousses, pour recueillir leur cœur. Pour quoi faire ? A nous de le découvrir. Il aime la mer ou la déteste c’est certain, car les femmes sont toujours retrouvées à proximité.
Il a tué sa première victime par strangulation. Il n’est jamais facile de tuer de cette façon même si c’est une femme. Les victimes se débattent et développent souvent une force incroyable. C’est l’instinct de survie. De plus, après les avoir tuées et leur avoir enlevé le cœur, il transporte les corps et les dépose dans d’autres lieux.
Lilou et moi avons fini en dégustant un vieux rhum. Nous nous sommes promis de nous revoir pour parler, échanger, rire et se faire du bien. Lilou est comme moi… Une femme brisée par la vie, qui a la force de survivre, de vivre l’instant présent, de croire que l’amour est là…
Et c’est pas facile de trouver des bons employés aujourd’hui. Les jeunes sont fainéants et les vieux trop lents… Il ne faut pas compter sur Pôle emploi. C’est la maison des « fout rien ».
– Vous êtes mariée Madame ?
– Non… Je suis célibataire. Aucun homme n’a supporté ma passion. Ils découvrent rapidement que je suis plus accro à mon boulot qu’à eux…
– Et eux, ils étaient accros à quoi ?
– A mon cul, avec tout le respect que je vous dois !
Un type a voulu se suicider juste au moment où je passais. C’est con… Il aurait pu attendre que je m’éloigne avant de faire le grand saut.
J’ai toujours pensé que la vie de commercial était ingrate. Toujours sur la route à dormir dans des hôtels miteux. Je parle du commercial de base qui travaille à la commission pour vendre des produits du style laque pour coiffure ou produits d’entretien. Et puis finalement, je me dis que la vie de solitaire a du bon surtout pour les gars comme moi. Je me verrais bien vendre des postiches dans la France entière sans être emmerdé par la hiérarchie ni personne d’autre.