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Critique de Dionysos89


Pour découvrir Donna Leon et les aventures du commissaire Brunetti, autant débuter par la toute première enquête publiée en 1992, Mort à la Fenice !

Rencontrée à la 25e Heure du Livre du Mans 2014, cette auteur américaine vivant depuis plusieurs dizaines d'années à Venise possède un petit humour italo-américain charmant. Et cela transparaît dès le premier roman policier qu'elle publie. Mort à la Fenice suit l'enquête du commissaire Brunetti sur la mort du grand chef d'orchestre Wellauer alors en représentation au théâtre de la Fenice. On comprend très vite que cet enquêteur de la police publique est à la fois humain, rigoureux et parfois hors des cases hiérarchiques. Cela se ressent dans le déroulé de l'intrigue : des rapports professionnels tendus, des conceptions très personnelles de la famille parfaite et un passé potentiellement problématique, il est clair que ce cher génie de Wellauer avait de quoi susciter la haine.
Toutefois, l'ambiance est particulière, elle aussi. On s'amuse surtout à suivre les pérégrinations du commissaire Brunetti dans les rues et canaux vénitiens. Bien souvent, au détour d'un début de chapitre, on ressent ce que vit sûrement Donna Leon en sortant de chez elle, comme elle le glissait encore dans une conférence à la 25e Heure du Livre du Mans 2014, où elle était l'invitée d'honneur.

Nostalgie de la splendeur d'antan, beauté des monuments encore restants et atmosphère forcément méditerranéenne sont de sortie. C'est déjà pas mal pour un premier polar, le début d'une longue série.

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