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Critique de Crossroads


Dans la série l'Embaumeur, Nicolas Lebel au pupitre.

Le gars s'appelle Mandoline mais n'évolue pas en Turquie pour jouer la sérénade. Non.
C'est une toute autre partition à laquelle il va s'adonner, celle du bourre-pif et du jeu de dupes.
Interpol comme commanditaire, un artiste mégalo dans le viseur, amateurs de grand écart forcé, cette piste aux étoiles est faite pour vous.

C'est court mais c'est bon.
Lebel délaisse ici Mehrlicht, son capitaine emblématique, pour ajuster les oripeaux de l'Embaumeur.
Nerveux, ramassé, fortement tinté d'un humour grinçant qui contrebalance parfaitement le propos, cet épisode sent bon la sueur et le sang. Surtout le sang, pour être honnête.
Des méchants vraiment méchants.
Une nymphette vraiment chouette. C'est juste pour la rime, hein.
Un gars qui semble boire la tasse plus souvent qu'à son tour mais toujours avec une élégance rare et un sens de l'à-propos caustique.
Le tout se veut basé sur des faits réels (cf Gunther von Hagens, l'inventeur controversé de la plastination qui consiste à garantir la pérennité d'un cadavre après sa mort) et n'appelle qu'un seul véritable regret, une fin torchée en deux coups de cuillère à pot et ça, c'est moche.

Bon moment cependant...
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