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Critique de migdal


« L'homme qui a vu l'homme » nous rajeunit en nous ramenant en 2009, à l'époque de l'épidémie H1N1, de la tempête Klaus et de la fin de l'ETA.

Plongée dans les polices parallèles, les réseaux barbouzes, de part et d'autre des Pyrénnées, ce roman m'a remémoré « Retour à Killybegs » de Jorg Chalandon et la fin de l'IRA avec les ultimes soubresauts des jusqu'au-boutistes et les secrets de basse police sortant des ténèbres.

Marin Ledun valorise les journalistes téméraires, qui enquêtent malgré les « conseils » de leurs rédacteurs en chef et les « recommandations » de la gendarmerie. C'est ainsi que nous ont été révélés les scandales liés aux Irlandais de Vincennes, aux paillotes corses, à l'affaire Benalla … à chaque fois des « forces de l'ordre » ont servilement obéi à des ordres illégaux en croyant « bien faire ».

La fin ne justifie pas les moyens, y compris quand des législations d'exception jouant sur la peur s'en prennent aux droits de l'homme et la liberté des citoyens.

Ce polar, malgré quelques longueurs, et l'abondance du sang, de la sueur et des larmes, reste hélas d'une brutale actualité en notre contexte d'épidémie COVID, de dérèglement climatique et de terrorisme islamique.
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