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Critique de traversay


Le domaine des rêves est un territoire personnel, intime, mystérieux, magique ou terrifiant, selon les cas. Dans le grand magasin des rêves, Lee Mi-ye en imagine le commerce auprès de dormeurs qui préfèrent donc le préfabriqué à l'inconnu. Comme cette idée est étrange ! L'introduction à cet univers se fait de manière classique, via une nouvelle employée qui sera nos yeux dans la découverte de ce magasin où les clients se présentent en pyjama, puisque ils sont en plein sommeil. Chaque chapitre se déroule avec ce personnage de l'ingénue novice, son brillant patron et des employés plus ou moins fantasques, mais les situations diffèrent et semblent chacune caractériser des types de rêve différents, y compris pour nos amies les bêtes ou même des cauchemars. Tout cela est bien gentil, au bord de la niaiserie quand même, mais l'exploitation des rêves et donc des sentiments des "clients", cela ressemble à une affaire lucrative et pas très morale, même si l'autrice enrobe le tout dans des échappatoires supposées poétiques. le roman aurait cependant pu être ludique si le style n'était pas aussi désespérément plat et si Lee Mi-ye avait construit une intrigue digne de ce nom et donné de l'étoffe à ses personnages. Désolé, le livre se veut malin comme un songe mais les rêves ne s'achèteront jamais en magasin.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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