C'est le 1er novembre, bien loin encore de Noël, et pourtant les vitrines vont bientôt dégouliner d'objets en tout genre, et la télévision nous bombarder d'images de jeux dernier cri, à faire crier tous les parents qui n'ont pas d'argent. Noël aurait-il perdu son sens premier ?
Hormis la célébration religieuse, ne s'agit-il pas de se réunir le temps d'une soirée, et de partager un bon repas en famille, tous unis ?
Peut-être, mais c'est aussi, pour tous ceux dont les familles sont éclatées, l'angoissant dilemme : dans quel foyer festoyer cette année ? Cela se passait chez qui l'an dernier déjà ? À l'heure des familles recomposées, il faut composer sans blesser les uns ni les autres. le mieux ne serait-il pas de s'y soustraire ? Telle est la question posée à notre héroïne, future thésarde à la Sorbonne qui philosophe avec son chat.
Les coups de griffes sont nombreux, et l'originalité est de mise dans ce roman sans complaisance vis-à-vis de la société parisienne comme italienne.
Je ne dévoilerai pas l'option choisie par Francesca, mais je vous invite à suivre sa réflexion avant le grand déferlement des guirlandes dans les rues, et des étoiles brillantes dans les yeux des enfants.
Un grand merci aux éditions Buchet-Chastel et à Babelio pour cette Masse critique privilégiée.
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