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Critique de Sanguine


Ce qui m'a donné envie de découvrir ce livre de Geneviève Lefebvre ? Devinez ! Sa couverture bien entendu ! Elle est colorée à souhait, je la trouve parfaite pour ce beau mois d'avril ensoleillé. Elle donne la patate et après lecture du roman, elle est juste au top pour illustrer cette histoire. Tous les ingrédients y sont, c'est vraiment bien trouvé. J'ai eu l'opportunité de me plonger dans l'histoire de Julia Verdi grâce à une masse critique privilégiée, je remercie donc vivement les Editions Nil et Babelio.

365 jours, 50 ruptures amoureuses, 70 bouteilles de pomerol, 1 chienne adoptée ... Un désopilant marathon sentimental. " Cette histoire commence avec un rejet. Pour être franche, cette histoire est ponctuée de rejets. Celui que j'avais infligé dans la cruelle insouciance de mes dix-sept ans à un garçon qui n'en méritait pas tant, et celui qui allait me renverser comme une grosse boule déterminée à abattre toutes les quilles d'un seul et sale coup. Bang. " Qu'est-ce qui fait courir Julia Verdi, cette cadre de 37 ans haut placée dans une entreprise de bois à Montréal ? La recherche de gloire et d'argent ? Ses relations avec des hommes qui semblent parfaits sur le papier, mais qui la quittent les uns après les autres ? La maladie de sa mère, qu'elle fuit ? À force de ne pas se remettre en question, Julia court surtout le risque de finir seule et malheureuse. Mais un soir, au coin d'une ruelle, voilà qu'une petite chienne abandonnée tourne ses yeux noirs vers elle. Qui aurait cru que cet animal allait tout changer ? Un roman plein d'entrain qui ne se lâche pas. Une étonnante leçon de vie pour tous ceux qui tournent en rond.

Alors je dois dire que le résumé du livre ne donne pas forcément très envie. En tous cas, si je n'avais pas craqué sur la couverture, je pense que je serais passée complètement à côté du bouquin et ça aurait été bien dommage. Car nous faisons la connaissance de Julia, une femme de 37 ans qui vit seule dans son grand appartement. Julia, c'est un peu la looseuse de base en amour. Autant elle a bien réussi sa vie professionnelle ... autant sa vie sentimentale est un désastre, un désert depuis qu'elle s'est fait larguer par Francis. Elle est assez haut en couleurs, peut-être même un peu trop.

Il faut dire que Julia est tout de même une femme très particulière, très chiante en fait. Elle n'est jamais contente, jamais satisfaite et son obsession de ne se nourrir que de tartare de saumon et de pâtes au parmesan m'a laissé un peu dubitative ... Il ne faut pas qu'elle s'étonne d'être seule parce que je pense que c'est typiquement le genre de femmes que les hommes ne supportent pas. En plus, elle fait du gringue à tous les mecs qu'elle croise ... Bref !

Jusqu'au jour où ... un drame se déroule. Et jusqu'au soir où Julia recueille un chien chez elle. Au final, il s'avère que c'est une chienne qu'elle décide de nommer Fille. Et grâce à cette chienne, on voit notre héroïne qui se met à changer, en bien ... Elle devient plus humaine, moins lourdingue, plus à l'écoute des autres. Elle finit même par se lier d'amitié avec d'autres propriétaires de chiens et j'ai beaucoup aimé voir cette évolution. Ca m'a rassuré sur le personnage de Julia qui devient enfin quelqu'un de normal.

A part ça, c'est très sympa à lire. L'écriture est nerveuse, enlevée, pétillante, fluide et souvent drôle. On serait presque dans un livre de chick-lit si l'auteure ne nous délivrait pas un message un peu plus profond à travers son bouquin. Personnellement, j'ai totalement craqué pour la chienne ... sans doute plus que sur Julia elle-même.

Mais c'est une très bonne découverte que je ne regrette pas d'avoir fait !
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