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J'avoue que cela a assez mal commencé avec ce roman : l'héroïne, Julia, m'a tout de suite agacée avec sa personnalité excessive et sa manie de s'auto-psychanalyser. Cette mauvaise impression s'est atténuée par la suite tandis que Julia s'amendait peu à peu.
Malgré quelques scènes très amusantes, on est loin de la comédie pleine d'entrain annoncée en quatrième de couverture : j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'amertume dans le texte et finalement, l'héroïne reste avec ses regrets. Ce n'est pas un reproche, au contraire cela donne de la profondeur au personnage et lui permet de se distinguer des héroïnes comédies romantiques plus classiques.
J'ai également beaucoup aimé le dénouement, à peine esquissé, mais optimiste...
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Tout d'abord merci à Babelio et à sa Masse critique pour ce livre.
Ce roman est vraiment en 2 partie, la première partie est molle, pleine de blabla et on étranglerait bien Julia Verdi (pourtant j'ai un petit faible égocentrique pour les Julia). Et ensuite quand elle trouve son Boxer et qu'elle décide de se reprendre en main, tout glisse bien mieux et on prend plaisir à lire cette histoire légère. Et finalement on n'étranglera pas Julia Verdi (ou alors juste un tout petit peu !)
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Ce livre est étonnant. L'illustration de la couverture, avec un petit chiot au centre de l'image, ainsi que le titre assez explicite ne laissent guère présager de doute quant au thème principal du récit. En effet, ce livre parle d'animal, notamment d'un petit chiot salement abandonné dans la rue, qui va se faire adopter par notre protagoniste Julia Verdi. Mais l'histoire est bien plus profonde ; il faut creuser en profondeur dans les affres intérieurs de l'héroïne pour découvrir la réelle trame du récit.

Geneviève Lefebvre a constituée une pâle copie ironique d'un roman chick-lit. Avec une héroïne girly comme personnage principale, constamment occupée de sa petite personne, plutôt superficielle, arrogante, parlant sans cesse d'amour sur un ton humoristique, mais éternellement repoussée par les hommes et se réfugiant dans son travail professionnel. Mais cette description correspond seulement à la personnalité de surface de Julia Verdi. En creusant inténsément, on voit une jeune femme malheureuse, qui coule peu à peu dans sa vie privée et professionnelle, sans réelles attaches.

C'est là qu'intervient le talent de l'auteure, qui arrive à combiner un ton humoristique loufoque rattaché au genre de la chick-lit avec des sujets graves, comme par exemple la mort accidentelle de David sur la route, faisant une embardée pour éviter un chien.

La première apparition du chien se fait dans une scène dramatique et choquante, autant pour le lecteur que pour Julia. Mais l'auteure va aller plus loin, et va jouer sur l'intensité de la situation pour placer un petit chiot au bout d'une corde, pile dans la rue de Julia. le lecteur ne peut qu'être peiné et ressentir de la pitié pour cette jeune femme, sur qui tous les malheurs du monde semblent s'abattre.
D'abord hésitante, Julia va finalement adopter le chiot - qui se révèlera être une chienne -. Plus le temps passe, et plus elle s'attache à l'animal, qui va la faire peu à peu sortir de sa solitude, de son état végétatif et désespérée. Elle retrouve goût à la vie, recommence à prendre soin d'elle, et renaît grâce à cet animal, presque tombé du ciel. Une symbiose presque parfaite se créait entre l'être humain et l'animal ; l'amour qu'elles se portent l'une l'autre croît de jour en jour, et prouve le côté presque humain des animaux.

C'est une réelle leçon de vie que nous apporte là Geneviève Lefebvre. Profiter de chaque instant de notre vie intensément, car tout peut disparaître du jour au lendemain. Aimer la vie et ce qu'elle nous apporte. Mais surtout savoir la partager, apprendre des autres, recevoir et donner du bonheur.
Mais c'est aussi un coup de gueule contre les personnes, qui, chaque jour, abandonnent dans la rue des animaux, pour multiples raisons. Des bêtes inoffensives, lâchées dans la nature, sans ressource, sans abri, qui passent d'un foyer aimant à l'obligation d'errer pour survivre.

C'est une lecture que j'ai passablement appréciée. La protagoniste, qui semble si froide et presque sans coeur quitte progessivement sa carapace pour s'ouvrir à un petit animal. Une histoire facile à lire, parfaitement réaliste, qui narre des épisodes qui pourraient appartenir à la vie quotidienne de tout un chacun. Néanmoins, la rudesse de certains propos de l'auteure - la mort accidentelle de David en voiture, julia Verdi et son voisin homosexuel, Rosario, qui fantasment l'un sur l'autre et veulent coucher ensemble seulement pour avoir un enfant... - peuvent choquer les plus jeunes. Mais le fond de la narration, moderne, fluide et joviale nous fait passer un bon moment de lecture.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Tu ouvres le roman, grimaçant un peu sur la 4e de couv' qui te fait pressentir une énième histoire type chick litt' et que peut-on inventer de plus dans le genre ?
Et puis, peu à peu, le récit te prend.
Oh l'héroïne n'en est pas vraiment une, et c'est sans doute ce qui fait qu'on la suit, parce qu'elle chemine peu à peu vers l'âge adulte, sans renoncement mais en apprenant à se connaitre, et c'est un sentier qu'on finit toujours par suivre soi-même...
L'auteure est douée pour, d'une ligne claire et simple, décrire ces méandres et ces petits mouvements de tous les jours qui peu à peu mènent vers soi.
Je passe sur la rédemption par les animaux, juste parce que ce n'est pas ma tasse de thé, mais pour autant, encore une fois, l'auteure sait très bien nous donner un aperçu sur un un petit monde précis et particulier avec les passants du parc à chiens.
Que deviendra l'héroïne ? Il y a des pistes. On peut s'en inventer d'autres. Mais elle s'est révélée, et c'est la seule chose qui importe.
Alors non, ce n'était pas un p'tit bidule de chick litt' supplémentaire.
C'était un roman doux-amer, moderne, et enlevé.
Et au final, je suis ravie de l'avoir découvert via Masse Critique.
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Merci à Babelio et aux éditions Nil pour la découverte de ce roman.
J'ai eu beaucoup de mal à accrocher aux premiers chapitres, j'ai eu envie de refermer le livre plus d'une fois. Mais j'ai été voir les critiques déjà disponibles sur Babelio et je me suis accrochée.
Au final, je me suis attachée à Julia et surtout à Fille, à leur histoire à toutes les deux. Pourtant ce n'était pas gagné, Julia m'a semblé vraiment mais vraiment horripilante, je ne l'ai pas aimé et petit à petit j'ai appris à l'apprécier.
Je n'ai pas accroché à l'écriture trop pompeuse pour moi, et ma lecture m'a semblé très laborieuse par moment.
Donc je suis mitigée au final, j'ai aimé suivre Fille et Julia mais l'écriture et le début du roman ont été des sacrés freins.
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J'ai accepté de lire ce livre à cause de la couverture que je trouve vraiment chouette, rafraîchissante et plus encore. J'ai hélas passé un bon moment et non un excellent moment avec ce roman.

Le début de l'histoire est assez plat. Il ne se passe pas grand chose. Julia a un ego un peu surdimensionné quand il s'agit de son boulot et de ses relations amoureuses mais accumule tout de même beaucoup d'échecs sentimentaux à la longue.
Et ça, la nana a du mal à le digérer. Alors, on commence plus ou moins l'histoire quand elle a 17 ans et largue comme un mal-propre son petit ami de l'époque pour un autre bien meilleur, qui, lui, va d'ailleurs la plaquer pour une autre bien meilleure. Vous suivez ???

Aujourd'hui, à 37 ans, Julia vit dans les beaux quartiers, dans un bel appartement, voyage beaucoup pour son travail, mais toujours célibataire.
Elle ne supporte pas les cris, les pleurs des bébés...trouve son voisin comptable très charmant et son meilleur ami gay est brésilien. Mais en vrai, Julia est juste chiante voire exaspérante !
Voilà son petit monde.
Pis un jour, elle décide de reprendre contact avec son premier amour, celui qu'elle avait largué à son adolescence et tous les deux vont renouer etc.... par le biais du téléphone et internet jusqu'au jour, où ils se donnent rendez-vous dans une auberge. Malheureusement un événement va venir bouleverser cette rencontre et encore une fois, la chance ne sera pas de son côté.

Effondrée et persuadée qu'elle ne trouvera jamais le bonheur, sûrement pour les autres, c'est comme un signe du ciel (mais ça, elle ne le sait pas encore) que Julia trouve un chien attaché à un poteau en bas de chez-elle. Alors réticente au début, car mademoiselle n'est pas spécialement fan des chiens, décide de s'occuper de lui le temps de trouver son maître.

J'avoue que là, cette partie devient beaucoup plus intéressante car Julia se trouve de nouveaux talents. Elle prend la vie différemment. Devient moins chiante, plus mature etc.... Ce chien va bouleverser sa vie et l'aider à se découvrir.
J'ai également adoré son meilleur ami, Rosario.
Il n'a pas la langue dans sa poche. N'a pas peur de lui dire ce qu'il pense, quitte à la blesser parfois.

Pour ma part, c'est un livre qui peut faire réfléchir sur nos choix, nos décisions à prendre ou pas.
L'écriture est fluide. On se sent à l'aise avec cette histoire même s'il y a un petit passage qui fait mal au coeur. Mais bon, c'est la vie. Une destinée qui peut parfois être cruelle, injustement injuste qu'il faut accepter pour avancer.
Une histoire que je vous recommande !!
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Quand j'ai commencé à lire "Qu'est-ce qui fait courir Julia Verdi", je n'étais pas franchement convaincue, voire même pas emballée du tout... Il faut dire que l'auteure met en scène un personnage féminin pour le moins antipathique.

Dans ce récit à la première personne, nous faisons la rencontre de Julia Verdi, une business woman ambitieuse, égoïste et narcissique qui vient de se faire larguer. Bien fait pour elle, me direz-vous. Au départ, c'est aussi ce que j'ai pensé. Mais au fil du récit, l'auteur modifie peu à peu notre perception du personnage. Elle nous fait découvrir une toute autre facette de cette femme d'affaires, une facette plus sensible, vulnérable. L'auteure mène si bien son intrigue que j'ai terminé le livre en ayant une opinion de Julia presque opposée à celle que j'avais au départ.

A travers le personnage de Julia Verdi, Geneviève Lefebvre dresse un portrait de femme amer et doux à la fois, dramatique mais drôle également. Elle porte un regard franc et osé sur les relations homme - femme, chacun en prenant pour son grade. Si la gente masculine est allégrement critiquée, la gente féminine l'est tout autant ! Nombreux sont les romans où les hommes sont présentés comme des bourreaux des coeurs et les femmes comme leurs victimes. Dans son roman, Geneviève Lefebvre rééquilibre la balance grâce à une intrigue surprenante, une héroïne désopilante et une plume survoltée !

Avant de lire ce roman, le nom de Geneviève Lefebvre m'était inconnu. Désormais, je suis impatiente de découvrir ses autres livres. Merci à Babelio et aux éditions du Nil de m'avoir permis de faire cette jolie découverte littéraire. Et si vous aussi, vous avez envie de savoir ce qui fait courir Julia Verdi, lisez ce livre !
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Tout d'abord merci a Babelio et Robert Laffond pour cette découverte lors d'une « masse critique ».

Pour le coté technique : la couverture est sympa, assez pétillante et intrigante. On est dans le bain : le boxer et les chaussures de sport.

Coté résumé, il m'a intrigué (encore) a défaut de m'attirer. Ce n'est pas sur ce style de livre que je me jette… je m'aperçois maintenant que je dois rater des histoires, excellentes comme celles ci.

Le nombre de page, assez peu élevé m'a rassuré au début du livre tant le style d'écriture m'a dérangé… j'ai eu du mal, préférant quand l'écriture est moins alambiqué, plus simple. L'auteur est à l'image de son héroïne : compliqué… Elle s'égare dans les circonvolutions des réflexions de Julia, tellement que l'on a du mal à suivre et à se souvenir quel était le sujet de départ …. J'ai failli lâcher le livre, mais heureusement cela s'arrange vite.

Voila Julia, 17 ans, qui rompt avec son amour de jeunesse, car elle veut plein de choses, trop de choses et un amour ne lui suffit pas.

Puis Julia, 37 ans, cadre aux dents longues dans une grande entreprise de papier, se faisant larguer.

Julia est « trop » … Épuisante, narcissique, volubile, égocentrique et phagocytante… aussi bien en amour qu'au boulot…

Julia dont la mère est malade, et qui n'arrive pas à aller lui rendre visite, car elle a peur de la maladie, peur de ce que va dire sa tante, garde malade à plein temps depuis quelques années.

L'auteur nous fait découvrir Julia dans sa complexité et son nombrilisme. Son esprit torturé et narcissique…

J'ai eu un peu de mal car je trouvais que le livre mettait du temps pour démarrer, me demandant « ou était le chien tant promis ? »… mais l'auteur nous décrit mieux Julia pour plus apprécier son changement.

Et le chien débarque.

Petite chose attachée au bout d'une ficelle dans la rue de l'héroïne.

Et Julia ne pense plus à elle mais au chien. Où est son maitre ? Pourquoi l'avoir attaché là au mois de novembre et ne pas l'avoir laissé dans sa voiture ? La jeune femme gamberge, pour une fois pas sur elle … un bol d'eau, une couverture…. Et finit par remonter le chien chez elle.

La bestiole est juste là en transit, dit-elle, une nuit puis une semaine, en attendant de retrouver ses maîtres ou une famille pour l'adopter.

La métamorphose commence…

Sur les bons conseils de son voisin gay, Julia se met à regarder le monde … tout d'abord la vétérinaire, puis les propriétaires de chiens au parc. Elle décortique les relations inter humaines via le boxer et ses copains de jeux, découvrant ainsi ses lacunes. La jeune femme se socialise, ralentie, se préoccupe des autres et évolue grâce au jeune canidé. Obligée de bouger pour le bien être de la bête, elle cour et perd du poids. Ses priorités changent et elle découvre la vie.

Le style de l'auteur s'allège pour devenir agréable. Ses réflexions sur la société via Julia sont sympa, marrantes même. Elle dresse un portrait assez piquant voir acide de notre société, du monde du travail, de la place de la femme, que ce soit dans la vie professionnelle ou familiale.

Les chapitres sont courts, pertinents, percutants et incisifs. le style alambiqué devient plus simple et plus agréable à lire…

Ce livre a été une jolie surprise…

Le style d'écriture m'a fait un peu peur au début, puis j'ai continué et je ne l'ais pas regretté. Il m'a fait passer un bon moment et j'ai fini avec « la banane », le sourire aux lèvres, regrettant que le livre ne soit pas plus épais.

Je vous invite à découvrir Julia et ses aventures, vous ne le regretterez pas.

Bonne lecture.

Lien : http://www.thereadinglistofn..
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Un roman léger sur une femme qui a beaucoup de mal à trouver l'amour.
C'est par un pur hasard qu'elle trouve un chien dans une ruelle près de son domicile qui semble attendre au bout de sa laisse. Bien qu'elle n'aime pas particulièrement les animaux, elle ne peut se résoudre à le laisser seul au milieu de la nuit et surtout en plein froid. Dès cet instant, sa vie va se trouver bouleversée. Cette rencontre ainsi que son voisin et ami vont avant tout lui permettre de se remettre en question, de faire un travail sur elle même et de comprendre ce qui fait fuir les hommes qu'elle approche.
Un roman détente qui fait du bien et qui rappelle le pouvoir des animaux sur l'humain.
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Lisez le et comme moi, vous ne vous attendrez pas au contenu, à cette histoire, à cette profondeur d'esprit.

Ce roman est court mais c'est belle leçon de vie. Ce n'est pas un conte de fées mais un livre qui fait réfléchir. J'ai adoré la relation que Julia a avec le chien qu'elle recueille alors qu'elle n'aime pas les chiens à l'origine. J'ai aimé la voir se transformer en coureuse (ok, c'est subjectif, coureuse moi aussi...). Les personnages sont très attachants.
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