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EAN : 9782841118717
288 pages
Editions Nil (02/04/2015)
3.35/5   40 notes
Résumé :
« Cette histoire commence avec un rejet. Pour être franche, cette histoire est ponctuée de rejets. Celui que j'avais infligé dans la cruelle insouciance de mes dix-sept ans à un garçon qui n'en méritait pas tant, et celui qui allait me renverser comme une grosse boule déterminée à abattre toutes les quilles d'un seul et sale coup. Bang. »

Qu'est-ce qui fait courir Julia Verdi, cette cadre de 37 ans haut placée dans une entreprise de bois à Montréal ?<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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J'avoue que cela a assez mal commencé avec ce roman : l'héroïne, Julia, m'a tout de suite agacée avec sa personnalité excessive et sa manie de s'auto-psychanalyser. Cette mauvaise impression s'est atténuée par la suite tandis que Julia s'amendait peu à peu.
Malgré quelques scènes très amusantes, on est loin de la comédie pleine d'entrain annoncée en quatrième de couverture : j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'amertume dans le texte et finalement, l'héroïne reste avec ses regrets. Ce n'est pas un reproche, au contraire cela donne de la profondeur au personnage et lui permet de se distinguer des héroïnes comédies romantiques plus classiques.
J'ai également beaucoup aimé le dénouement, à peine esquissé, mais optimiste...
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Ce livre est étonnant. L'illustration de la couverture, avec un petit chiot au centre de l'image, ainsi que le titre assez explicite ne laissent guère présager de doute quant au thème principal du récit. En effet, ce livre parle d'animal, notamment d'un petit chiot salement abandonné dans la rue, qui va se faire adopter par notre protagoniste Julia Verdi. Mais l'histoire est bien plus profonde ; il faut creuser en profondeur dans les affres intérieurs de l'héroïne pour découvrir la réelle trame du récit.

Geneviève Lefebvre a constituée une pâle copie ironique d'un roman chick-lit. Avec une héroïne girly comme personnage principale, constamment occupée de sa petite personne, plutôt superficielle, arrogante, parlant sans cesse d'amour sur un ton humoristique, mais éternellement repoussée par les hommes et se réfugiant dans son travail professionnel. Mais cette description correspond seulement à la personnalité de surface de Julia Verdi. En creusant inténsément, on voit une jeune femme malheureuse, qui coule peu à peu dans sa vie privée et professionnelle, sans réelles attaches.

C'est là qu'intervient le talent de l'auteure, qui arrive à combiner un ton humoristique loufoque rattaché au genre de la chick-lit avec des sujets graves, comme par exemple la mort accidentelle de David sur la route, faisant une embardée pour éviter un chien.

La première apparition du chien se fait dans une scène dramatique et choquante, autant pour le lecteur que pour Julia. Mais l'auteure va aller plus loin, et va jouer sur l'intensité de la situation pour placer un petit chiot au bout d'une corde, pile dans la rue de Julia. le lecteur ne peut qu'être peiné et ressentir de la pitié pour cette jeune femme, sur qui tous les malheurs du monde semblent s'abattre.
D'abord hésitante, Julia va finalement adopter le chiot - qui se révèlera être une chienne -. Plus le temps passe, et plus elle s'attache à l'animal, qui va la faire peu à peu sortir de sa solitude, de son état végétatif et désespérée. Elle retrouve goût à la vie, recommence à prendre soin d'elle, et renaît grâce à cet animal, presque tombé du ciel. Une symbiose presque parfaite se créait entre l'être humain et l'animal ; l'amour qu'elles se portent l'une l'autre croît de jour en jour, et prouve le côté presque humain des animaux.

C'est une réelle leçon de vie que nous apporte là Geneviève Lefebvre. Profiter de chaque instant de notre vie intensément, car tout peut disparaître du jour au lendemain. Aimer la vie et ce qu'elle nous apporte. Mais surtout savoir la partager, apprendre des autres, recevoir et donner du bonheur.
Mais c'est aussi un coup de gueule contre les personnes, qui, chaque jour, abandonnent dans la rue des animaux, pour multiples raisons. Des bêtes inoffensives, lâchées dans la nature, sans ressource, sans abri, qui passent d'un foyer aimant à l'obligation d'errer pour survivre.

C'est une lecture que j'ai passablement appréciée. La protagoniste, qui semble si froide et presque sans coeur quitte progessivement sa carapace pour s'ouvrir à un petit animal. Une histoire facile à lire, parfaitement réaliste, qui narre des épisodes qui pourraient appartenir à la vie quotidienne de tout un chacun. Néanmoins, la rudesse de certains propos de l'auteure - la mort accidentelle de David en voiture, julia Verdi et son voisin homosexuel, Rosario, qui fantasment l'un sur l'autre et veulent coucher ensemble seulement pour avoir un enfant... - peuvent choquer les plus jeunes. Mais le fond de la narration, moderne, fluide et joviale nous fait passer un bon moment de lecture.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Tout d'abord merci à Babelio et à sa Masse critique pour ce livre.
Ce roman est vraiment en 2 partie, la première partie est molle, pleine de blabla et on étranglerait bien Julia Verdi (pourtant j'ai un petit faible égocentrique pour les Julia). Et ensuite quand elle trouve son Boxer et qu'elle décide de se reprendre en main, tout glisse bien mieux et on prend plaisir à lire cette histoire légère. Et finalement on n'étranglera pas Julia Verdi (ou alors juste un tout petit peu !)
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Ce qui m'a donné envie de découvrir ce livre de Geneviève Lefebvre ? Devinez ! Sa couverture bien entendu ! Elle est colorée à souhait, je la trouve parfaite pour ce beau mois d'avril ensoleillé. Elle donne la patate et après lecture du roman, elle est juste au top pour illustrer cette histoire. Tous les ingrédients y sont, c'est vraiment bien trouvé. J'ai eu l'opportunité de me plonger dans l'histoire de Julia Verdi grâce à une masse critique privilégiée, je remercie donc vivement les Editions Nil et Babelio.

365 jours, 50 ruptures amoureuses, 70 bouteilles de pomerol, 1 chienne adoptée ... Un désopilant marathon sentimental. " Cette histoire commence avec un rejet. Pour être franche, cette histoire est ponctuée de rejets. Celui que j'avais infligé dans la cruelle insouciance de mes dix-sept ans à un garçon qui n'en méritait pas tant, et celui qui allait me renverser comme une grosse boule déterminée à abattre toutes les quilles d'un seul et sale coup. Bang. " Qu'est-ce qui fait courir Julia Verdi, cette cadre de 37 ans haut placée dans une entreprise de bois à Montréal ? La recherche de gloire et d'argent ? Ses relations avec des hommes qui semblent parfaits sur le papier, mais qui la quittent les uns après les autres ? La maladie de sa mère, qu'elle fuit ? À force de ne pas se remettre en question, Julia court surtout le risque de finir seule et malheureuse. Mais un soir, au coin d'une ruelle, voilà qu'une petite chienne abandonnée tourne ses yeux noirs vers elle. Qui aurait cru que cet animal allait tout changer ? Un roman plein d'entrain qui ne se lâche pas. Une étonnante leçon de vie pour tous ceux qui tournent en rond.

Alors je dois dire que le résumé du livre ne donne pas forcément très envie. En tous cas, si je n'avais pas craqué sur la couverture, je pense que je serais passée complètement à côté du bouquin et ça aurait été bien dommage. Car nous faisons la connaissance de Julia, une femme de 37 ans qui vit seule dans son grand appartement. Julia, c'est un peu la looseuse de base en amour. Autant elle a bien réussi sa vie professionnelle ... autant sa vie sentimentale est un désastre, un désert depuis qu'elle s'est fait larguer par Francis. Elle est assez haut en couleurs, peut-être même un peu trop.

Il faut dire que Julia est tout de même une femme très particulière, très chiante en fait. Elle n'est jamais contente, jamais satisfaite et son obsession de ne se nourrir que de tartare de saumon et de pâtes au parmesan m'a laissé un peu dubitative ... Il ne faut pas qu'elle s'étonne d'être seule parce que je pense que c'est typiquement le genre de femmes que les hommes ne supportent pas. En plus, elle fait du gringue à tous les mecs qu'elle croise ... Bref !

Jusqu'au jour où ... un drame se déroule. Et jusqu'au soir où Julia recueille un chien chez elle. Au final, il s'avère que c'est une chienne qu'elle décide de nommer Fille. Et grâce à cette chienne, on voit notre héroïne qui se met à changer, en bien ... Elle devient plus humaine, moins lourdingue, plus à l'écoute des autres. Elle finit même par se lier d'amitié avec d'autres propriétaires de chiens et j'ai beaucoup aimé voir cette évolution. Ca m'a rassuré sur le personnage de Julia qui devient enfin quelqu'un de normal.

A part ça, c'est très sympa à lire. L'écriture est nerveuse, enlevée, pétillante, fluide et souvent drôle. On serait presque dans un livre de chick-lit si l'auteure ne nous délivrait pas un message un peu plus profond à travers son bouquin. Personnellement, j'ai totalement craqué pour la chienne ... sans doute plus que sur Julia elle-même.

Mais c'est une très bonne découverte que je ne regrette pas d'avoir fait !
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J'ai accepté de lire ce livre à cause de la couverture que je trouve vraiment chouette, rafraîchissante et plus encore. J'ai hélas passé un bon moment et non un excellent moment avec ce roman.

Le début de l'histoire est assez plat. Il ne se passe pas grand chose. Julia a un ego un peu surdimensionné quand il s'agit de son boulot et de ses relations amoureuses mais accumule tout de même beaucoup d'échecs sentimentaux à la longue.
Et ça, la nana a du mal à le digérer. Alors, on commence plus ou moins l'histoire quand elle a 17 ans et largue comme un mal-propre son petit ami de l'époque pour un autre bien meilleur, qui, lui, va d'ailleurs la plaquer pour une autre bien meilleure. Vous suivez ???

Aujourd'hui, à 37 ans, Julia vit dans les beaux quartiers, dans un bel appartement, voyage beaucoup pour son travail, mais toujours célibataire.
Elle ne supporte pas les cris, les pleurs des bébés...trouve son voisin comptable très charmant et son meilleur ami gay est brésilien. Mais en vrai, Julia est juste chiante voire exaspérante !
Voilà son petit monde.
Pis un jour, elle décide de reprendre contact avec son premier amour, celui qu'elle avait largué à son adolescence et tous les deux vont renouer etc.... par le biais du téléphone et internet jusqu'au jour, où ils se donnent rendez-vous dans une auberge. Malheureusement un événement va venir bouleverser cette rencontre et encore une fois, la chance ne sera pas de son côté.

Effondrée et persuadée qu'elle ne trouvera jamais le bonheur, sûrement pour les autres, c'est comme un signe du ciel (mais ça, elle ne le sait pas encore) que Julia trouve un chien attaché à un poteau en bas de chez-elle. Alors réticente au début, car mademoiselle n'est pas spécialement fan des chiens, décide de s'occuper de lui le temps de trouver son maître.

J'avoue que là, cette partie devient beaucoup plus intéressante car Julia se trouve de nouveaux talents. Elle prend la vie différemment. Devient moins chiante, plus mature etc.... Ce chien va bouleverser sa vie et l'aider à se découvrir.
J'ai également adoré son meilleur ami, Rosario.
Il n'a pas la langue dans sa poche. N'a pas peur de lui dire ce qu'il pense, quitte à la blesser parfois.

Pour ma part, c'est un livre qui peut faire réfléchir sur nos choix, nos décisions à prendre ou pas.
L'écriture est fluide. On se sent à l'aise avec cette histoire même s'il y a un petit passage qui fait mal au coeur. Mais bon, c'est la vie. Une destinée qui peut parfois être cruelle, injustement injuste qu'il faut accepter pour avancer.
Une histoire que je vous recommande !!
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
J’avance la main vers la gueule. Le chien penche la tête et la renifle. Une main parfumée au jasmin, manucurée de beige, adoucie par une crème qui me fait des promesses de jeunesse.

Le chien s’en fout de la jeunesse de mes mains. Il me frôle de sa truffe. Un frémissement me parcourt le corps tout entier. Lentement, d’une douceur exquise, une langue rose glisse sur ma peau.

« Ne me lèche pas, chien, c’est plein de crème, tu vas être malade. »

Il ne m’écoute pas. Sa langue arpente chaque recoin de ma main, entre les doigts, sur la veine à fleur de peau du poignet. Je fixe le sol, ses pattes blanches sur la couverture en polaire rouge. J’ai lu quelque part que les chiens n’aiment pas qu’on les regarde dans les yeux. Qu’ils le reçoivent comme un geste d’intimidation. Je connais des hommes comme ca aussi.

Je touche la tête de la bête, son crane osseux, ses oreilles veloutées comme les pétales d’une rose. Nos regards se croisent, incertains et effrayés.

Le temps s’arrête.

Je ne sais pas nommer ce que je sens. Une marée qui monte. Deux solitudes. Une reconnaissance tacite de nos besoins respectifs. La truffe humide et froide d’un chien abandonné qui trouve la main chaude et fragile d’une fille désemparée.
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C'était de moi qu'il n'avait pas voulu.
Et l'année qui suivrait me prouverait sans qu'aucun doute soit possible qu'il avait eu raison.
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Je n'ai eu qu'à taper son nom dans mon ordinateur pour avoir droit à une page complète, dont un accès à son profil Facebook. Du premier coup. Le Web est peut-être moins romantique que la bouteille à la mer, mais il est drôlement plus efficace.
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"Ce n'est pas parce que c'est fait avec amour que c'est bon."
Tu l'as dit, bouffi.
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Trente-sept ans, c'est le nouveau vingt-sept. Peut-être même le nouveau vingt-cinq.
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Video de Geneviève Lefebvre (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Geneviève Lefebvre
Le Salon dans tes oreilles - S1E24 - Cabaret P
Sept femmes du collectif Projet P lisent un extrait de leurs textes, dans lesquels elles racontent avec amour, humour, et un peu de douleur parfois, des histoires de pénis.
Avec:
Caroline Allard, Fanie Demeule, Karine Glorieux, Ève Lemieux, Corinne Larochelle, Geneviève Lefebvre, Silvia Galipeau, Nancy B.-Pilon, Véronique Marcotte, Animatrice Guillaume Marchand, Musicien Livre:
Projet P, collectif, QUÉBEC AMÉRIQUE https://www.salondulivredemontreal.com/livres/projet-p
Le Salon dans tes oreilles est un balado issu des entrevues, tables rondes, et cabarets enregistrés dans le cadre du Salon du livre de Montréal 2020. Écoutez des auteurs, autrices et personnalités parler de livre, de lecture et d'écriture et échanger autour des cinq thématiques suivantes: le Féminisme, la Pluralité des voix, 2020, et après?, Récit et inspiration et Famille et enfance. Bonne écoute!
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