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Alors qu'elle séjourne à Bali, sur les traces du peintre Walter Spies dont le tableau le lac au miroir orna un temps le mur de sa chambre d'enfant et continue inexorablement à la hanter, la quadragénaire Hannah Springer apprend le décès soudain de sa mère, Magda, avec qui elle était brouillée depuis vingt ans en raison de son refus catégorique de lui révéler l'identité de son père.


Quel lien unissait donc la famille Springer et ce peintre mort en 1942 ? Et pourquoi ce tableau précis, chef d'oeuvre du peintre, a-t-il disparu alors que, de son vivant, Magda avait fait donation de tous les autres en sa possession à un musée balinais ? Hannah, femme empêchée par le mystère de ses origines, est bien décidée à faire enfin la lumière sur les secrets familiaux. Sa quête la ramène à Dresde, là où Magda a vu le jour sous le déluge de feu qui détruisit la ville en 1945…


Entrecroisé d‘épisodes de la vie à Bali du peintre musicien allemand Walter Spies que ce roman a le mérite de nous faire découvrir, le récit se déploie entre l'île Indonésienne, Paris et Dresde de nos jours, pour une quête identitaire remontant aux années noires du nazisme et à la spoliation organisée d'oeuvres d'art. Si l'histoire s'auréole à ses débuts d'un certain mystère, son développement bâti sur ce qui pourra paraître un ensemble quand même un peu trop facile et improbable, ne tarde pas à devenir relativement prévisible et d'autant plus décevant que sa thématique prometteuse laisse finalement la plus belle part, sous son fin vernis historique et artistique, à une romance sans grande profondeur, assaisonnée, d'une façon très tendance, d'un soupçon de développement personnel, d'une touche de dépaysement idyllique, d'un poil d'érotisme, pour s'achever sur un happy end très feel good.


Ce premier roman, facile et agréable à lire, a pour lui une écriture fluide et une thématique intéressante, malheureusement trop superficiellement traitée. M'en restera principalement la découverte de la vie et de la peinture de Walter Spies.


Merci à Babelio et aux éditions Viviane Hamy pour cette lecture en avant-première.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Le lac au miroir, le titre onirique du premier roman d'Odile Lefranc aux éditions Viviane Hamy m'a tout de suite attirée.
Un plaisir redoublé par la perspective d'un voyage à Bali entre les années 1930 et maintenant. A la découverte de la vie et de l'oeuvre artistique du peintre allemand Walter Spies qui a gravé dans ses toiles la beauté de l'île « Chaque jour passé sur cette île le rapproche de ce qu'il a toujours cherché : une fusion avec la nature ».

J'ai aimé découvrir Bali dans ses multiples facettes, historique, culturelle et artistique. Dans sa nature luxuriante, les lieux sacrés, la gestuelle des danses balinaises, les cris des danseurs en transe, le son du gamelan. J'ai adoré les passages consacrés à Walter Spies dont l'oeuvre est très bien documentée et riche en détails historiques et artistiques.

Par une écriture très visuelle et poétique, l'autrice tisse en effet une toile narrative très proche des peintures de Walter Spies dont on sent l'admiration vibrante à chaque page. C'est un beau portrait de Walter Spies, un hommage à l'homme et à son talent d'artiste. Ses peurs aussi. Bali est son refuge.

Le lac au miroir est une invitation contemplative et magique sur la brume des rizières, le volcan sacré, les paysans immobiles aux grands chapeaux en feuilles de bananiers comme si les peintures de l'artiste étaient devant mes yeux.

C'est un émouvant retour sur le passé, à Bali mais aussi à Dresde, dans les archives encore visibles de la Ville allemande et au Paris d'aujourd'hui. Sur les traces de la révélation d'un terrible secret de famille scellé par les évènements de la seconde guerre mondiale.

Le lac au miroir, c'est l'oeuvre éblouissante d'un peintre.
C'est aussi l'histoire touchante de l'héroïne féminine Hannah Springer en quête de sens depuis qu'elle a rompu tous les liens avec Magda, sa mère qui vient de disparaître avant qu'elle ait eu le temps de la revoir.
Aller à Bali, c'est un territoire neutre de toute querelles anciennes, le lieu pour tenter de renouer avec l'absente, la femme fantasque et secrète dont les démons et les silences sont intiment liés à l'oeuvre de Walter Spies.

Pour prolonger ce moment privilégié de lecture à Bali, j'ai vu la très belle vidéo du magazine Invitation au voyage sur Arte dédié à Walter Spies et diffusée l'année dernière. Je me suis replongée dans le lac au miroir, sa langueur, son ambiance, sa culture, le beau portrait de Walter Spies dans un premier roman à découvrir.

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« Revoir ma mère, je n'y pensais plus » Ainsi s'ouvre l'histoire d'Hannah alors qu'elle quitte Bali pour Paris où sa mère va mourir.
Vingt ans qu'elles ne se sont pas vues après s'être brouillées car Magda Springer a toujours refusé de révéler à sa fille qui était son père.
C'est une véritable enquête que va mener Hannah sur les traces de sa mère pour percer tous ces secrets qui hantent sa famille. L'histoire de sa mère, amatrice d'art, se mêle à celle de ce peintre allemand, Walter Spies, réfugié à Bali et mort en 1942. La tragédie de le seconde guerre mondiale pèse sur le passé de cette famille bien corsetée dans ses mystères. On découvre ainsi le marché lucratif qui ‘est fait sur les spoliations d'oeuvres d'art ayant appartenu à des juifs.
L'autrice nous promène entre Bali et Paris, et nous fait partager les hésitations et les questionnements de son héroïne.
La quête et la vie d'Hannah alternent avec l'histoire du peintre.
On croise de nombreux personnages, comme Paloma la concierge ou bien la locataire de Magda mais la plus haute en couleur est Joty, cette néerlandaise très décomplexée qui vit à Bali et qui devient l'amie et la confidente d'Hannah
« le regard de Joty brillait comme un saphir. C'était le regard de ceux qui ont trouvé la clé de leur existence, ce regard qui leur donne une aura de plénitude. »
Avec son franc parler et sa sensibilité, Joty apporte une touche de fantaisie à l'histoire plutôt classique.
Walter Spies, je ne le connaissais pas avant la lecture de ce roman et j'ai apprécié cette découverte artistique. Après avoir regardé ses toiles sur le net, je suis mieux entrée dans le récit très partiel de sa vie.
Je n'ai pas été convaincue par la quête d'Hannah. le dénouement, que j'ai trouvé mièvre et sans grand intérêt, ne colle pas à l'ambiance du roman.

Une écriture fluide, dialoguée pour un roman vite lu. Il faut préciser que c'est un premier roman avec les erreurs qui en découlent.
Je remercie Babelio et les éditions Viviane Hamy pour la lecture en avant-première de ce roman qui sortira en janvier prochain.



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Merci à Babelio masse critique privilégiée et aux Editions Viviane Hamy pour l'envoi de cet ouvrage (premières épreuves non corrigées, parution prévue 4 janvier 2023)
Le lac au miroir, 250 pages et une très jolie couverture.

Odile Lefranc a écrit ce livre avec pour toile de fond (c'est le cas de le dire) le peintre Walter Spies et son oeuvre. Ne connaissant pas ce peintre, je suis allée voir son histoire et surtout des images de ses toiles que je trouve superbes.

La quatrième de couverture décrit très bien l'histoire (ce qui n'est pas toujours le cas) et je ne m'attarderai pas à ajouter l'histoire.

Malgré tout je voudrais ajouter le personnage, haut en couleurs, de Joty, une néerlandaise réfugiée sur l'île de Bali et qui apporte une note de couleur dans la vie mouvementée d'Hannah.

Elle écrit bien Odile Lefranc, elle nous promène à Bali, où Hannah enquête sur Walter Spies. Elle nous ramène ensuite à Paris où Hannah se rend suite au décès de sa mère et mène aussi son enquête sur les parties « floues » de la vie de cette dernière, ces recherches la mèneront même jusqu'à Dresde, où elle découvrira une partie de la vérité.

Ce livre traite aussi de la spoliation qui a eu lieu pendant la seconde guerre mondiale, c'est parfois bon de se remémorer cette période triste où certaines familles se sont vues dépouillées de leurs biens. Et puis on parle de Walter Spies, de son oeuvre mais également de son homosexualité.

Odile Lefranc a su mêler le présent et le passé au travers de ses chapitres avec beaucoup d'adresse, son livre est bien écrit, même si parfois il manque quelques détails (comme l'arrivée d'Hannah à Bali alors qu'elle hésitait entre Sydney et Paris !) Mais ce livre étant une première épreuve, ces manques seront peut-être corrigés pour la parution définitive.

J'ai bien aimé et j'ai appris beaucoup de choses sur l'art, la guerre et ses actes de spoliation et sur la vie à Bali.

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Hannah Springer, 38 ans,qui n'a plus vu sa mère, qu'elle a quittée fâchée, depuis 20 ans, s'apprête à rentrer à Sydney, où elle vit, après des vacances à Bali, lorsqu'elle apprend qu'elle doit aller à Paris où sa mère vient de se suicider.
Une photo retrouvée dans ses affaires et des questions laissées sans réponse depuis son enfance, la poussent à partir à la recherche de l'histoire de sa famille qui l'emmène de Paris, à Dresde, à Bali. La passion de sa mère pour la vie de Walter Spies, un peintre d'origine allemande, et les quatre tableaux de lui qu'elle possédait et qui ont disparu vont mener Hannah à une découverte dramatique sur sa famille et en particulier son grand-père.
Le roman est bâti avec, en alternance, des chapitres qui se concentrent sur Hannah et ceux qui évoquent la vie de Walter Spies, en particulier à Bali où il s'était installé. Nous pressentons que les deux destins sont liés et nous découvrons comment petit à petit.
Le personnage d'Hannah, qui ressent un mal-être qu'elle ne peut définir, a toujours recherché l'amour d'une mère distante, parfois méprisante, ne montrant aucune tendresse ou amour à sa fille. Cette quête de la mère commence à la mort de celle-ci et c'est lorsque Hannah découvre tous les secrets qui lui ont été cachés, qu'elle peut enfin trouver sa mère, la comprendre et l'aimer même si c'est trop tard.
Odile Lefranc évoque le sujet douloureux des spoliations; la plupart du temps, il est abordé du point de vue des victimes, des spoliés; l'auteure a choisi de l'évoquer du point de vue des enfants de spoliateurs, qui ont vécu ou vivent la honte, la culpabilité pour des actes qu'ils n'ont pas commis mais dont ils se sentent responsables.
J'ai aimé ce roman pour les portes qu'il m'a ouvertes, en particulier la découverte d'un peintre qui m'était totalement inconnu, Walter Spies (1895-1942); ma curiosité m'a poussée à aller creuser sa vie et son oeuvre; le roman est parfaitement documenté tout e gardant l'aspect fictionnel.
J'ai aussi aimé la découverte de la culture balinaise avec ses croyances, son peuple, ses cérémonies.
La lecture est fluide, agréable; belle réussite pour ce premier roman.
Je remercie Babelio et les éditions Viviane Hamy pour ce beau moment de lecture et la découverte de cette auteure.
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*** Masse Critique Privilégiée***


Merci à Babelio et aux éditions Viviane Hamy pour l'envoi de ce roman "épreuves non corrigées" qui sortira en janvier 2023.

Mise à part la mièvrerie et l'aspect effacé de Hannah Springer, le personnage principal du roman, j'ai beaucoup aimé le style d'écriture de l'auteure Odile Lefranc, qui nous emmène en voyage : de Bali en Allemagne, passant par la France sur le trace d'un peintre méconnu : Walter Spies.


Hannah Springer est à Bali, sur les traces du peintre Walter Spies qu'elle a appris à aimer alors qu'une de ses toiles, le lac au miroir, a toujours orné le mur de sa chambre d'enfant et d'adolescente. Hannah qui passe un merveilleux séjour entourée des temples, de l'exotisme de son guide local et son amitié avec une Hollandaise Joty, se voit appeler par Fabrizio, un proche de sa mère qui lui annonce une terrible nouvelle.

Alors qu'elle n'a plus eu de contact avec sa mère depuis plus de vingt ans, Hannah apprend son décès et décide de rentrer à Paris.
C'est lors de ce drame, qu'Hannah décide d'en apprendre plus sur sa mère, qui est une étrangère pour elle, refusant toujours de lui donner l'identité de son père, ni même de l'histoire familiale. D'autant, que ce tableau qu'Hannah chérissait, le lac au miroir, a disparu des affaires de sa mère.
Les secrets de famille vont l'envoyer en Allemagne où le peintre Walter Spies va prendre beaucoup de place dans sa vie, surtout pendant la période de la seconde guerre mondiale.
Ce qu'elle va apprendre, va complètement chambouler sa vie et son rapport qu'elle avait avec sa mère.

Afin de me mettre dans l'histoire et de visualiser le style de peinture de Walter Spies, j'ai fais quelques recherches, ce qui m'a permis d'apprécier le roman. En effet, je regrette qu'il n'y ai pas plus de détails concernant le travail du peintre, l'auteure s'étant plutôt focalisé sur les déviances sexuels de l'homme que sur son travail artistique.
Le personnage principal d'Hannah et sa personnalité est assez fade et effacée et ne colle pas au pep's du roman.
Mais je rappelle que c'est le premier roman de l'auteure, soyons donc pas trop critique envers elle ...

Cela dit j'ai tout de même passé un bon moment de lecture, mettant ces petites critiques sur le style que voulait l'auteure pour le personnage d'Hannah.
Un roman court avec une écriture fluide qui sortira officiellement en janvier 2023.
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Hannah, 38 ans, exilée en Australie depuis sa majorité, séjourne à Bali, lorsqu'elle apprend le décès de sa mère, alors qu'elle ne lui a pas donné de nouvelles depuis cet exil. de retour à Paris elle cherche à comprendre, à déceler les mystères qui entourent leur relation, ses origines et celles de sa famille.
Le récit alterne entre chapitres voyant évoluer Hannah et ceux traitant de Walter Spies, peintre émerveillé par Bali.
Quête de ses origines, affirmation de soi et spoliation, voici les thèmes traités dans ce roman qui part avec de bonnes intentions, mais qui m'a un peu perdue, car n'allant pas suffisamment à mon goût au fond du sujet. J'aurai aimé plus de détails, tant sur Walter Spies, sur la spoliation et surtout sur le poids et les conséquences générées sur les personnages. J'aurais apprécié aussi plus de réponses aux questions que se posent Hannah.
Ce roman m'a néanmoins permis de découvrir un artiste dont j'ignorais tout.
Je remercie Babelio et les Editions De m'avoir ouvert l'esprit!
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Il y a vingt ans, Hannah a quitté la France pour l'Australie. Depuis, elle n'est jamais revenue. Elle est à l'aéroport de Bali, où elle vient de passer des vacances, lorsqu'elle reçoit un sms laconique « Appelle-moi. C'est au sujet de ta mère. » (p. 14) Paris ? Sydney ? Elle ne sait pas quel avion prendre. Elle choisit la France, mais elle arrive trop tard : sa mère est décédée.


Hannah explore les affaires de la défunte, avec l'espoir de comprendre celle avec qui elle n'a jamais pu communiquer. Elle aimerait découvrir la vie de celle-ci. Elle entretient le rêve que des trésors cachés lui révèlent le nom de son propre père, principale cause de leur mésentente. Elle espère, également, percer le mystère des tableaux qu'elle aimait tant, pendant son enfance. Pendant son séjour à Bali, elle a visité un musée. Dans celui-ci, étaient exposées des toiles de Walter Spies. Elle a reconnu trois des toiles qui étaient dans sa chambre parisienne. Un cartel indiquait que les oeuvres étaient une donation de Magda Springer : sa mère. Qu'est devenue la quatrième, sa préférée : le Lac au miroir ?


Hannah entreprend un voyage dans le passé maternel. Celui-ci commence à Dresde, là où est née Magda, pendant un bombardement, en 1945. Elle affronte les raisons du silence de cette dernière et découvre de quelle manière celle-ci était liée à Walter Spies. le peintre est en filigrane de l'histoire et, régulièrement, des chapitres lui sont consacrés.


Hannah se frotte à des vérités qui font mal. Elle est confrontée à un héritage familial lourd et douloureux. C'est, pourtant, ce sentiment de malaise qui lui permet de mieux appréhender la personnalité de sa mère, mais aussi de se libérer des liens du secret intergénérationnel.


Le Lac au miroir est un roman sensible et délicat qui traite de l'héritage des hontes familiales et de l'importance de rompre les chaînes du secret. A travers Magda et Hannah, il montre le poids du silence sur les générations suivantes, ainsi que la nécessité de réparer. de Dresde à Bali, en passant par Paris, le deuil d'Hannah retrace des évènements en lien avec la Deuxième Guerre mondiale, tels les spoliations d'oeuvres d'art et le terrible destin de Walter Spies, sous un angle original. Ce roman m'a donné envie de contempler les tableaux de cet artiste, que je ne connaissais pas.


J'ai beaucoup aimé le Lac au miroir et je remercie sincèrement Babelio et les Éditions Viviane Hamy pour cette Masse Critique privilégiée.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Walter Spies, ce peintre d'origine russe installé à Bali, a tout du personnage romanesque et son oeuvre commence à être connue.
Anuradha Roy dans un roman précédent , était déjà partie à la rencontre de cet artiste atypique au parcours original.
Odile Lefranc choisit également d'en faire une figure centrale de son roman, non seulement en le mettant en scène dans des chapitres qui lui sont consacrés, mais comme fil conducteur dans la vie de son héroïne qui entame la quête de ses origines en mémoire de l'un de ses tableaux disparu.

Hannah a quitté sa mère et sa vie parisienne depuis 20 ans pour vivre en Australie et part pour Bali "accomplir un pèlerinage dans l'imaginaire de (son) enfance".
En effet, sa mère possédait quatre tableaux du peintre qu'elle avait accroché dans la chambre de sa fille et qui avaient nourri sa fascination pour cette oeuvre exotique. A la mort de sa mère, Hannah qui a toujours été tourmentée par la mystérieuse disparition des tableaux et le mystérieux secret autour de son père,  décide de mener l'enquête sur l'histoire de sa famille et sur ses liens avec le peintre.
Cette quête d'identité va la mener de Bali à Paris, puis à Dresde où elle découvre le monde des marchands d'art et les spoliations qu'ils ont commises pendant la seconde guerre mondiale.

Le roman pose quelques jalons intéressants qui auraient peut-être gagné à être développés. le parcours d'Hannah, jusqu à son arrivée à Bali, manque d'éléments biographiques et psychologiques pour mieux installer son personnage.
J'aurais également apprécié d'en apprendre plus sur la mère de Joty et sur ces" femmes de réconfort ", ces jeunes filles réduites à l'état d'esclaves sexuelles par les soldats japonais.
Enfin les pages sur Walter Spies sont amenées avec beaucoup d'a propos et sont justifiées par la narration.
Je remercie Babelio et les Éditions Viviane Hamy pour cette découverte en avant première.
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Merci à Masse Critique ainsi qu'aux éditions Viviane Hamy pour cette belle lecture.
L'auteur a été inspiré par une image en noir et blanc de ce fameux "Lac au miroir" du peintre Walter Spies dont l'original aurait été perdu lors d'un acheminement bateau. A partir de ce tableau, elle imagine la vie d'Hannah jeune parisienne qui décide un jour sur un coup de tête de ne plus avoir de contact avec sa mère car cette dernière refuse de lui dire le nom de son père. Quelques années plus tard, elle apprend que sa mère est décédée. Elle décide d'aller à Paris pour régler la succession. A partir de là, elle va découvrir les secrets de sa mère. La vie d'Hannah s'en trouvera changé à tout jamais.

Ce roman a été une très jolie surprise. Même si l'histoire est totalement fictive, j'ai adoré la façon dont l'auteur a organisé les faits. de temps en temps, on revient dans le passé de Walter Spies, le peintre. Et on découvre un peu plus chaque jour, le passé de la mère d'Hannah. Cette dernière, hantée par ces non dits, aura enfin l'explication en enquêtant sur le jeune peintre.

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