Je viens de refermer
Demain j'arrête, le premier (et le dernier ?) livre de
Gilles Legardinier que je lis. Nombre de mes connaissances qui se sont tordues de rire à sa lecture, sont fans du bonhomme, j'ai tout juste souri (oh la vilaine snob !). Ma déception est peut-être à la hauteur de l'attente suscitée par ce ouï-dire. J'ai rapidement pensé au Journal de Bridget Jones. C'est gentil, adorable, prévisible, tout le monde s'aime, les méchants sont toujours punis de leurs mauvaises actions, ça fait du bien sur le moment, le propre de la littérature feel good. Je comprends que beaucoup y prennent plaisir, c'est distrayant, positif, satisfaisant et certainement idéal pour se changer les idées d'un quotidien morose mais je suis restée sur ma faim. Comme au fast food, ca se dévore à grandes plages de lecture, impression de satiété puis rapide sensation de faim.
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