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Critique de thedoc
Camille est en Terminale, année du bac. C'est une jeune fille raisonnable, se posant beaucoup de questions sur son avenir et sur les gens, toujours prête à se porter au secours de ses amis et même des inconnus. A sa plus grande joie, pour cette dernière année de lycée, elle se retrouve réunie avec tous ses amis d'enfance : sa meilleure amie Léa, le bel Axel, Léo, Louis, Manon, Marie.... Elle l'a rêvé, c'est fait. Avant que chacun ne prenne des directions différentes et ne trace sa voie, Camille compte bien profiter de cette année pour partager le maximum de choses avec eux. le meilleur, certainement, mais aussi le pire.
Gilles Legardinier est nostalgique. Il se coule cette fois-ci dans la peau d'une lycéenne de 18 ans pour nous plonger au coeur d'une classe de Terminale où les adolescents vivent leur dernière année de lycée entre insouciance et questionnements : les copains, la famille, la maladie, la mort, l'angoisse de l'avenir, le monde des adultes si lointain... l'auteur n'a pas lésiné pour nous faire remonter le temps et retrouver la salle de classe, le self, les profs sympas et les autres, les bons potes et les autres,... le cadrage est bon, on s'y croirait. Enfin presque.
L'humour et la légèreté qui font le sel de ses romans est également là, ainsi que les bons sentiments. Or ces derniers que je trouvais justement dosés dans ses précédents romans, m'ont ici fortement agacée, virant souvent à la "leçon de vie".
Le monde de Camille, je n'y crois pas, à commencer par son personnage. Gentille, raisonnable, mâture, sérieuse,... un peu gonflante cette Camille qui à 17 ans regarde déjà ses congénères comme une "mère la morale" et ne veut pas s'enfiler des Pépito "saturés de graisse" pour son 4 heures. Un peu déroutante aussi cette fille qui n'ose pas danser devant ses copains mais ose par contre des choses totalement farfelues pour leur venir en aide. Bref, Camille est difficile à cerner. Sans doute est-ce d'ailleurs la seule originalité pour ce roman qui ensuite nous offre un défilé de caricatures, tant chez les adolescents que chez les professeurs, le tout baignant dans une ambiance, "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" et les méchants bien sûr seront punis.
Les situations elles-mêmes, qu'elle se veuillent drôles ou émouvantes, ne sont pas convaincantes. La faute à un trop-plein de tout.
L'ensemble est donc vraiment peu vraisemblable et cette invraisemblance qui ne me dérangeait pas dans les précédents romans est devenue ici très lourde.
Il reste que ce roman se lit facilement et qu'on en vient facilement à bout. Et bien sûr : une demi-étoile pour le chat de l'histoire qui est assurément le personnage le plus réaliste.
Gilles Legardinier est nostalgique. Il se coule cette fois-ci dans la peau d'une lycéenne de 18 ans pour nous plonger au coeur d'une classe de Terminale où les adolescents vivent leur dernière année de lycée entre insouciance et questionnements : les copains, la famille, la maladie, la mort, l'angoisse de l'avenir, le monde des adultes si lointain... l'auteur n'a pas lésiné pour nous faire remonter le temps et retrouver la salle de classe, le self, les profs sympas et les autres, les bons potes et les autres,... le cadrage est bon, on s'y croirait. Enfin presque.
L'humour et la légèreté qui font le sel de ses romans est également là, ainsi que les bons sentiments. Or ces derniers que je trouvais justement dosés dans ses précédents romans, m'ont ici fortement agacée, virant souvent à la "leçon de vie".
Le monde de Camille, je n'y crois pas, à commencer par son personnage. Gentille, raisonnable, mâture, sérieuse,... un peu gonflante cette Camille qui à 17 ans regarde déjà ses congénères comme une "mère la morale" et ne veut pas s'enfiler des Pépito "saturés de graisse" pour son 4 heures. Un peu déroutante aussi cette fille qui n'ose pas danser devant ses copains mais ose par contre des choses totalement farfelues pour leur venir en aide. Bref, Camille est difficile à cerner. Sans doute est-ce d'ailleurs la seule originalité pour ce roman qui ensuite nous offre un défilé de caricatures, tant chez les adolescents que chez les professeurs, le tout baignant dans une ambiance, "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" et les méchants bien sûr seront punis.
Les situations elles-mêmes, qu'elle se veuillent drôles ou émouvantes, ne sont pas convaincantes. La faute à un trop-plein de tout.
L'ensemble est donc vraiment peu vraisemblable et cette invraisemblance qui ne me dérangeait pas dans les précédents romans est devenue ici très lourde.
Il reste que ce roman se lit facilement et qu'on en vient facilement à bout. Et bien sûr : une demi-étoile pour le chat de l'histoire qui est assurément le personnage le plus réaliste.
