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Critique de topocl


A Brno, dans la période qui suit l'assassinat de Heidrich, la répression s'intensifie, Eliska n'a d'autre choix que de se retirer dans le village frontalier de Zelary, changer de nom et épouser Joza, l'employé de la forge.

C'est évidemment une fracture effroyable dans sa vie, mais elle a vite fait d'adopter le mode de vie montagnard, de se réjouir d'une vie au sein de la nature vouée aux travaux domestiques et artisanaux, et de fondre devant Joza, si bon, si calme, si généreux qu'il panse les plaies non cicatrisées de son enfance.

Le début du récit évoque un conte de fée à l'envers, où ce n'est pas la fille de ferme qui devient princesse, mais la jeune médecin engagée qui se glisse dans la peau d'une paysanne, ce qui va , en quelque sorte lui faire découvrir son "prince". il y a là une certaine naïveté, qui est en concordance avec la simplicité de la nouvelle vie qu'elle s'est faite, et s'accorde bien au style de Kveta Légatova qui n'est pas dénué d'humour.

Le récit tourne ensuite à une espèce de description ethnologique imagée des habitants des zones de montagne (où Kveta Legatova a été affectée par les autorités communistes en sanction de son comportement) et de leurs usages, qui sont l'objet de l'émerveillement ingénu d'Eliska.

Ce livre qui démarre haletant dans l'effroi de la fuite, continue dans le bonheur tranquille d'un nouveau chemin trouvé à l'écart du monde. Mais celui-ci ne va pas tarder à donner de ses nouvelles...
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