Je n’aurais jamais cru qu’un paysage pût être terrifiant. A présent je le sais d’expérience. La forêt était percée de rochers livides autour desquels s’entremêlaient de tortueux sentiers. Ils étaient reliés entre eux avec une absurdité à vous faire perdre la tête, se croisant de telle manière qu’il était possible d’y tourner en rond à l’infini. Dans la vallée, une rivière rugissait. Elle était si vive qu’on ne pouvait la traverser que lors des étés torrides, quand le niveau de l’eau baissait et laissait émerger les pierres. Le sifflement ininterrompu du vent venait de tous les points cardinaux. Je n’étais entourée de silence que sur de ridicules petits plateaux, ici sablonneux, là herbeux, ailleurs moussus et imbibés d’une eau jaillissant de sources cachées un peu partout. Mais, au bout d’un moment, ce silence me paraissait abominable.
Manifester ses sentiments, c'est, en réalité, dépasser un obstacle.
"Amour" est le mot le plus mal considéré du vocabulaire. On peut presque tout nommer ainsi. Toutes les convoitises, les habitudes égoïstes, l'envie, et même la haine et l'arrogance.
Ma relation à Joza méritait un examen.
Elle était indicible. Du moins, elle n'était pas simple. C'était de l'amitié, de la tendresse, de la compassion, mais aussi de l'angoisse et du désespoir.
Tout cela formant une soudure infrangible.
Il faut un don pour chaque chose.Méme pour le bonheur.
Dans son regard illuminé, le rire batifolait comme un papillon dans un filet.
Depuis que le monde est monde, l'homme rampe devant la beauté et il n'y a pas une bêtise qu'il ne soit capable de faire pour elle.
La tendresse en tant que qualité fait partie de la richesse des sentiments humains et peut rester inexprimée. Manifester ses sentiments, c'est, en réalité, dépasser un obstacle.
Les cieux liquides se déversa[ient] sur mes épaules.
"Amour" est le mot le plus mal considéré du vocabulaire. On peut presque tout nommer ainsi. Toutes les convoitises, les habitudes égoïstes, l'envie, et même la haine et l'arrogance.
Les leçons utiles, je les ai reçues ici. J’ai vu des chaumières à moitié vides, littéralement bues par la brute épaisse, des enfants battus et sous-alimentés, des petits vieux courbés, mais aussi des hommes fourbus, victimes de l’intempérance et de l’avidité des femmes. J’ai rencontré des mentalités arriérées, de l’égoïsme dépravé, une avarice insensée, et, d’un autre côté, une humilité angélique, la patience, la vaillance et l’amour.