>
Critique de rbreizh
Je viens de recevoir l'album Les devoirs d'Edmond grâce à Masse critique. Edmond a 10 ans et l'impensable a déchiré sa vie pendant des vacances en famille. Après ce drame, retour au Canada, à la maison. Première rentrée d'école sans elle. Edmond décide de porter sa famille, son père désespéré et sa petite soeur un peu perdue. le jeune garçon s'est mis en tête de sauver sa famille. Par culpabilité? Avec un tel fardeau, difficile de faire son deuil. de belles rencontres attendent Edmond dont celle avec Raymond. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas tout dévoiler... Edmond réussira-t-il à faire son deuil ou pas? Lisez cet album pour le découvrir.
J'avais quelque appréhension connaissant le thème de l'album: pour un auteur, dire les mots d'un enfant face à la détresse de la mort d'un parent ou tout autre sujet épineux relève de la gageure. Hugo Léger a relevé le défi et s'en est pas mal tiré même si parfois j'entends la voix de l'adulte. Je le dis en connaissance de cause car j'ai perdu mon père à 10 ans, pendant les vacances scolaires..., et j'ai vécu mon deuil ou pensé presque comme Edmond. L'auteur n'a pas tourné autour du pot: les premières paroles d'Edmond sont : « Ma maman est morte. » L'histoire est servie par les illustrations de Julie Rocheleau aux couleurs reflétant l'état du coeur d'Edmond mais aussi à l'image de sa maman semble-t-il. Ce qu'on aurait pensé qu'elle aimait. La technique d'illustration mêle traits enfantins et traits figuratifs accentués. C'est un style que j'aime bien, assez graphique, avec des ombres aux bons endroits. Les illustrations apportent une touche d'humour (la grand-mère, le chat) et de légèreté à une histoire triste mais qui restitue la profondeur des sentiments d'Edmond. Je n'aurai peut-être pas pris comme titre "Les devoirs d'Edmond" car cela pourrait porter à confusion avec les devoirs scolaires. "Les fardeaux d'Edmond" peut-être? Je recommande cet album. Il a tout à fait sa place en BCD en école primaire ou au CDI en collège.
J'avais quelque appréhension connaissant le thème de l'album: pour un auteur, dire les mots d'un enfant face à la détresse de la mort d'un parent ou tout autre sujet épineux relève de la gageure. Hugo Léger a relevé le défi et s'en est pas mal tiré même si parfois j'entends la voix de l'adulte. Je le dis en connaissance de cause car j'ai perdu mon père à 10 ans, pendant les vacances scolaires..., et j'ai vécu mon deuil ou pensé presque comme Edmond. L'auteur n'a pas tourné autour du pot: les premières paroles d'Edmond sont : « Ma maman est morte. » L'histoire est servie par les illustrations de Julie Rocheleau aux couleurs reflétant l'état du coeur d'Edmond mais aussi à l'image de sa maman semble-t-il. Ce qu'on aurait pensé qu'elle aimait. La technique d'illustration mêle traits enfantins et traits figuratifs accentués. C'est un style que j'aime bien, assez graphique, avec des ombres aux bons endroits. Les illustrations apportent une touche d'humour (la grand-mère, le chat) et de légèreté à une histoire triste mais qui restitue la profondeur des sentiments d'Edmond. Je n'aurai peut-être pas pris comme titre "Les devoirs d'Edmond" car cela pourrait porter à confusion avec les devoirs scolaires. "Les fardeaux d'Edmond" peut-être? Je recommande cet album. Il a tout à fait sa place en BCD en école primaire ou au CDI en collège.
Acheter ce livre sur
