Ce troisième tome des aventures de Fafhrd le nordique et du Souricier Gris le voleur commence d'une excellente manière pour finir en eau de boudin.
J'ai été autant déçu par la dernière longue aventure que ce que je fus enthousiasmé par les premières.
Leiber est ici plus polisson mais aussi plus fouilli que dans les premiers tomes.
Je n'entrerai pas dans les détails des nouvelles, mais je retiendrai, au dessus du lot, celle intitulée "Jours maigres dans Lankhmar" qui possède un final magistral expliquant comment, parmi tous les dieux "dans" Lankhmar, un divin mineur va prendre de plus en plus de place et d'importance... Notre duo de héros, brouillé pour l'occasion, part sur des sentiers bien différents, le premier devenant un véritable ascète, le second un exacteur ventripotent. Un récit aux accents théâtraux.
Je parlerai également de celle qui m'a le moins plu, car elle partait pourtant sur deux très bonnes bases
premièrement : nos héros se retrouvent sur Terre ! Deuxièmement : une mystérieuse magie change toutes leurs conquêtes en truie ou en escargot mais se perd en digressions, et récits interminables et finit par faire pschitt.
Bref, de bonnes histoires, mais la plus longue d'entre elles, celle qui clôt le tome, laisse malheureusement sur sa faim.
Commenter  J’apprécie         214