Ainsi on peut dire, que les Monades ne sauraient commencer, ni finir, que tout d’un coup, c’est-à-dire, elles ne sauraient commencer que par création et finir que par annihilation ; au lieu, que ce qui est composé, commence ou finit par parties.
Mais la connaissance des vérités nécessaires et éternel-les est ce qui nous distingue des simples animaux et nous fait avoir la Raison et les sciences ; en nous élevant à la connais-sance de nous-mêmes et de Dieu. Et c’est ce qu’on appelle en nous Âme raisonnable, ou Esprit.
Les Monades n’ont point de fenêtres, par lesquelles quel-que chose y puisse entrer ou sortir. Les accidents ne sauraient se détacher, ni se promener hors des substances, comme fai-saient autrefois les espèces sensibles des Scolastiques. Ainsi ni substance, ni accident peut entrer de dehors dans une Monade
Dieu seul est l'unité primitive, ou la substance simple originaire, dont toutes les Monades créées ou dérivatives sont des productions, et naissant, pour ainsi dire, par des fulgurations continuelles de la Divinité de moment en moment.
Les simples vivants ont déjà des corps organiques, c’est-à-dire des corps où, poussant la division à l’infini, on rencontrera toujours de la variété et de la convenance. Tout est plein de vivants, il n’y a rien de mort dans la nature.
Les monades n'ont point de fenêtres, par lesquelles quelque chose y puisse entrer ou sortir.
Or là, où il n’y a point de parties, il n’y a ni étendue, ni figure, ni divisibilité possible. Et ces Monades sont les véritables Atomes de la Nature et en un mot les Éléments des choses.