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Critique de Kittiwake


Dernier opus de la trilogie consacrée aux douloureuses périodes de la première moitié du 20è siècle, Miroir de nos peines se déroule sur la courte période qui fit entrer la France dans le conflit mondial, juste après la « drôle de guerre ».

Comme dans les deux précédents tomes, le récit s'ouvre sur un épisode assez fort et déroutant. Les personnages sont à peine présent que l'un deux se suicide dans des circonstances intrigantes, devant Louise, la petite fille qui dessinait des masques pour Edouard, la gueule cassée d'Au-revoir là-haut, et qui est devenue une jolie jeune femme, institutrice et serveuse de restaurant à ses heures perdues. Mais au-delà du choc qui résulte de la violence de la scène, les révélations qui suivront modifieront le cours de son destin.

Comme l'auteur aime à le faire, d'autres personnages entrent en scène, pour lesquels on se languira de faire le lien avec Louise.

Raoul, la petite frappe, bonimenteur et escroc à la petite semaine, exerce ses talents sur la ligne Maginot, juste avant que l'assaut des allemands devienne une réalité qui confirme les doutes sur précarité de cette frontière tactique sensée être infranchissable. La suite des événements le conduira en prison puis sur les routes avec les millions de migrants de l'exode.

Désiré, l'homme caméléon, qui revêt au gré des opportunités mille costumes, et adopte le ramage assorti au plumage. Ce personnage allège le propos tant ses outrances qu'il gère à merveille sont réjouissantes.


On se doute que les destins se rejoindront sans tarder, c'est le piment qui ajoute au plaisir de parcourir cette version romancée de ces débuts de la seconde guerre mondiale.

Seul regret, trilogie veut dire que nous n'aurons pas le bonheur de continuer à contempler l'histoire de notre pays, sous le prisme littéraire de Pierre Lemaitre. Dommage.


Lien : https://kittylamouette.blogs..
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