Comme dans le volet précédent, le premier chapitre estomaque.
La suite, c'est seulement deux mois de l'année 1940.
C'est toute l'énergie déployée par Louise, Gabriel, M. Jules, Raoul et Désiré, qui se démènent sévère.
Comme dans le volet précédent, on ressent la ténacité des personnages dans leurs batailles. Complice de leurs tristes secrets, on s'épuise parfois comme eux.
Malgré ça je n'ai jamais eu envie que
Pierre Lemaître s'arrête de me raconter leurs vies. Et encore moins à la fin.
Parce qu'au fil de cette trilogie, je me sens surtout complice de sa plume qui m'a prise à témoin pour souligner les défauts et les qualités de chaque personnage en me faisant sourire, larmoyer ou faire les gros yeux.
"Les enfants du désastre" est la démonstration qu'une trilogie peut paraître trop courte.
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