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Critique de Dionysos89


Après un premier tome qui remettait tout à plat dans la continuité de Green Arrow en nous proposant une toute nouvelle mythologie du personne, Jeff Lemire et Andrea Sorrentino poursuivent leur run salué par tous et salvateur pour Oliver Queen.

Pour débuter ce deuxième tome, Jeff Lemire commence par nous proposer un retour en arrière dans l'histoire des débuts de Green Arrow avec une incursion, en voisin, dans la Gotham de l'An Zéro quand Batman fait lui aussi son apparition soudaine. À part nous justifier l'utilisation du personnage de John Diggle et nous rappeler que la mère d'Oliver, Moïra, a existé, cela n'est pas d'une grande utilité, malheureusement, car cela sent trop les liens forcés avec la série télévisée Arrow (ainsi que l'inévitable côté tie-in aux côtés de l'envahissant Scott Snyder depuis sa série Batman). Pour l'instant, du moins... Et oui, à la suite de Jeff Lemire, le scénario sera repris par un des scénaristes de la série télévisée... et cette série redeviendra anonyme, servant une fois de temps en temps à étendre un crossover issu de la volonté de Scott Snyder. Ces deux orientations conjointent mettront un terme à ce magnifique run de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino et c'est plutôt navrant.
Pour le reste, dès notre retour au présent développé dans le premier tome, l'action reprend ses droits et la mythologie introduite précédemment : maintenant que tout est présenté, les Outsiders, et autres totems, il est temps de faire danser tout cela ! Oliver se pose des questions, Shadô veut de l'action, Komodo fourbit ses armes. Indéniablement, la Guerre des Outsiders tient le choc et se justifie plutôt bien quand on se rend compte jusqu'où peut aller un homme pour ses ambitions, justifiées ou non. Dans ces moments-là, des découvertes fracassantes sont toujours à prévoir ; il y a de quoi s'amuser et s'investir dans cette lecture, car il y a de l'enjeu pour l'entourage d'Oliver Queen.
Nous retrouvons avec bonheur le trait particulier d'Andrea Sorrentino. Il crée toujours des ambiances magnifiques, notamment concernant les scènes sur l'île, dans la jungle. de plus, il multiplie les encarts graphiques pour mettre en valeur des points d'impact particuliers quand les flèches commencent à voler dans tous les sens. Véritablement, il tente de donner une autre signification aux différents combats présents dans ce volume. le but n'est pas de faire quelque chose de classique, mais de nous apporter quelque chose de différent, un autre angle de vue. Et c'est plaisant.

Jeff Lemire et Andrea Sorrentino forment décidément un très bon duo pour nous narrer des aventures de l'Archer Vert. C'est bien dommage de voir que DC Comics ne leur permet de développer leurs idées de la manière la plus aisée qui soit (date de fin déjà connue et crossover imposé sans grande utilité). Malgré tout, ce deuxième tome qui correspond aux numéros 25 à 31 de la série New 52 est très réjouissant pour la mise en valeur du personnage.

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