AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de ssstella


À l'épique époque de la conquête de l'ouest américain, elles étaient moins nombreuses que les hommes, mais il y en avait bel et bien… des femmes !
Elles ont enduré les même rudes conditions de vie et il est arrivé que quelques-unes choisissent d'être hors-la-loi, mais peu sont passées à la postérité.

Elles sont épouses ou veuves de pionniers, prostituées ou aventurières.
Elles sont féministes et pas forcément ultra-féminines avec leurs tenues masculines.
Presque toutes ont eu à subir la brutalité des hommes.
C'est cette brutalité qui est à l'origine du gang Parker, une bande de femmes qui sévit dans le Colorado entre 1873 et 1877.
Tout a commencé lorsque Magaret Parker, dite Garet, devenue veuve, refuse sa main à son voisin, le colonel Connolly. Par dépit et convoitise, ce dernier lui soustrait son ranch et tous ses chevaux.
Chassée de ses terres et ne pouvant compter sur la justice des "hommes", Garet décide de piller une banque appartenant à son voleur. Forte des amies autrefois recueillies au ranch, entre autres Hattie, une ancienne esclave, la bande est plus réfléchie que bien des bandits hommes. Après une attaque, elles se replient et se font oublier pour un temps à "Heresy Ranch" consacré au dressage de chevaux sauvages, la passion de Garet.
Mais les hommes, ennemis ou complices d'hier, n'ont qu'une idée… prendre leur revanche !

L'histoire se déroule à partir d'une variété de support, comme si la fictive historienne de l'introduction avait collecté tous ces documents… archives d'entretiens, journal de Margaret, notes, articles, extraits de livres, etc. etc..
Un roman d'aventure avec des chevauchées, de l'action… ça tire, ça tue, c'est un véritable western… inhabituel parce que, pour une fois, ce ne sont pas les hommes les héros.
Un dépaysement total et un excellent moment de lecture… et pour cela, je remercie mon fils qui m'a offert ce livre.

Maintenant, le soleil rougeoie, l'harmonica atténue sa complainte et en police western apparaît l'irrémédiable "The End".
Commenter  J’apprécie          477



Ont apprécié cette critique (47)voir plus




{* *}