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Critique de svecs


svecs
22 février 2018
je pense qu'on pourrait comparer Bernard Lentéric à Michael Chrichton. Ce roman repose sur une intrigue très bien huilée jouant des codes du thriller et intégrant de nombreux éléments high tech. L'inconvénient de ce genre de procédé est que l'évolution technologique finit toujours par rendre complètement obsolète les éléments les plus innovateurs. Il faut alors que l'intrigue soirt suffisamment prenante pour que le livre reste lisible.
Par exemple je me rappelle de cette scène de Bullit au cours de laquelle Steve McQueen attend fébrilement que le téléscripteur crache le portrait du suspect, ligne après ligne après ligne après ligne après ligne après ligne...
Plus près de nous, j'avais été frappé de voir à quel point Stephen King me semblait "dépassé" du point de vue technologique dans Mr Mercedes. Aussi bien construit que soit son intrigue, il faisait traîner en longueur l'explication du "comment diable Mr Mercedes a pû s'emparer de l'arme de son premier massacre" , Je ne trouvais même pas la question de plus petit intérêt tant la solution semble évidente.
Dans cette nuit des enfants-rois, il est beaucoup question d'ordinateurs, de bandes magnétiques, de piratage informatique d'ordinateur grâce à des télétype et des téléphones à touches... on ne parlait même pas encore d'internet et de modem. Autant dire que certains passages prêtent franchement à sourire tant l'informatique de 1981 est balbutiante. Heureusement que l'intrigue est réussie. Un vaste proghramme est mis en place pour détecter des enfants surdoués. L'informaticien en charge découvre qu'au sein des enfants identifiés par ce programme se trouvent 7 enfants différents, aux capacités telles qu'il faut les protéger autant des autres que d'eux-mêmes. le côté thriller est bien amené malgré un manque de psychologie. Bernard Lentéric privilégie clairement l'efficacité à la subtilité. le résultat reste plaisant plresque 40 ans plus tard.
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