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Critique de Sachenka


J'ai été charmé par mes lectures de l'auteur allemand Siegfried Lenz et j'avais de grandes attentes envers le bureau des objets trouvés. Malheureusement, ces attentes n'ont pas été rencontrées. le récit se déroule à l'intérieur du pays, loin des côtes du Nord auxquelles l'auteur nous a habitué. le jeune Henry Neff, vingt-quatre ans, rêveur, errant sans but et se laissant aller au gré des événements – heureusement pour lui, sa famille est riche, s'est trouvé un emploi au bureau des objets trouvés d'une compagnie des chemins de fer. Là, il fait la connaissance des autres employés, dont Albert et Paula, mais surtout de « clients » de toutes sortes, menant à des situations assez cocasses. Lenz s'est essayé à l'humour. C'est assez inattendu, très différent, mais je ne suis pas certain du résultat.

L'un des « clients » est Fedor Lagutin, un mathématicien russe de passage – il participe à une conférence – et le jeune employé modèle lui restitue une mallette contenant des documents importants. Ce sera le début d'une amitié entre les deux, improbable mais apparemment suffisante pour que les rencontres se multiplient et que le voyageur rencontre Barbara, la soeur d'Henry, et que le coup de foudre s'installe. Tous ensemble, ils connaitront quelques péripéties qui m'ont ennuyé longuement et royalement. Je n'y ai pas cru, à cette amitié nouvelle, et encore moins aux personnages eux-mêmes. Lagutin est d'une politesse exaspérante, Henry est tellement dévoué qu'il en devient ridicule. À vouloir être trop gentil, on devient bonasse. Barbara, chiante. Quant aux autres personnages, à la limite de la caricature, je n'en parle même pas.

Certains lecteurs trouvent de belles qualités à ce roman. Ils n'ont sans doute pas tort. En tous cas, pas complètement. On y dépeint de bons sentiments, de valeurs importantes, blablabla… Liberté, marginalité, amitié, tolérance, racisme, haine, violence, etc. Mais je ne lis pas un pamphlet de lutte contre l'intimidation destiné à un public adolescent, plutôt un roman. Je ne vois pas du tout l'intérêt de cette histoire, je pense réllement avoir perdu mon temps en la lisant. Bref, c'est une grande déception, compte tenu de l'immense talent de Lenz.
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