AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de christinebeausson


Une vie à Neuss, dans l'Allemagne étranglée après la défaite de la première guerre mondiale, une vie à subir la misère, un projet de départ pour le monde nouveau … Carl et Josef mais la vie en a décidé autrement ce sera Josef tout seul … mais Josef n'est pas un homme qui aime décider seul … alors une vie étriquée.
On est avec Josef Klein à New York en janvier 1925 … l'installation … puis à partir de février 1939, suit une routine qui remplit les jours … et une fascination pour les ondes … à l'époque c'était le moyen idéal pour communiquer avec le monde entier, le tout en restant dans son fauteuil et se dissimulant derrière l'anonymat des messages, on ne révèle que ce que l'on veut bien faire savoir … comment ne pas faire le parallèle avec la fascination qu'exerce aujourd'hui le net avec ses possibilités de déverser toutes formes déchainées, de bêtise et de stupidité à la face de n'importe qui … lui Josef Klein assouvi sa passion en rendant service à ceux qui mènent un combat qui s'avérera pour la sauvegarde de l'humanité comme étant perdu …
Mais rien n'est simple … un jour il y a le retour …
On est avec Josef Klein à Neuss à partir de juin 1949, retour au pays, mais il est impossible de redevenir celui qu'on a été, les épreuves passées ne permettent plus de faire le lien avec un pays qui n'est plus celui que l'on a quitté alors … en novembre 1949 recommence la cavale pour essayer de revenir dans le pays choisi qui pourtant vous a expulsé…
On est avec Josef Klein à San José, au Costa Rica en mai 1953, il faut alors constater que l'on a atteint le bout du chemin et accepter l'idée d'être rejeté par son pays natal puis par le pays où l'on aurait tant voulu être adopté.
Une lecture difficile, on vole et survole d'une époque à une autre, on doit à chaque chapitre se concentrer pour reconstituer le fil de l'histoire, la magie n'a pas opéré pour moi, je n'ai pas développé de sympathie pour Josef et pourtant l'homme aux trois vies l'aurait bien mérité !
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}