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Critique de Eroblin


Le premier tome permettait de à Léo d'installer son univers et sa nouvelle intrigue. Dans le deuxième, l'action commence. Et elle commence fort car, à peine après avoir sauvé Hector et Inge, le colonel Wong est tué par une affreuse bestiole ressemblant à une sauterelle mais en plus féroce alors qu'ils viennent d'atterrir sur Bételgeuse. Dès qu'ils sont remis de leurs émotions, ils partent à la recherche de survivants et ils en trouvent. Parmi eux, un certain Tazio Menegaz et le colonel Logan, qui leur fournissent une explication : à leur arrivée, le groupe de préparation du débarquement, composé de 55 personnes, a visité la planète, et tout s'est bien passé jusqu'à l'apparition des Iums - de jolies bestioles apparemment très intelligentes. Et c'est là que les avis ont divergé : d'après eux, les Iums étaient simplement des animaux intelligents. Pour les autres (dont Leilah Nakad, commandant du vaisseau), ils étaient dotés d'une intelligence comparable à l'intelligence humaine. Ce qui pourrait mettre un terme à l'idée de colonisation. Par ailleurs, Logan accuse Leilah d'avoir créé le virus provoquant la mise hors service du Tsiolkowsky et la mort d'environ 3000 personnes. Kim ne sait pas quoi penser par contre, elle sait qu'elle déteste Tazio, son colonel et leur manière de voir les choses. (Ils ont instauré un système de survie draconien : les femmes sont chargées de la reproduction au rythme d'un bébé par an, tandis que les hommes s'occupent des tâches " nobles ".) Mais ça ne suffit pas. Elle a besoin de mieux connaître ces fameux Iums. Et elle décide d'aller à leur rencontre. La suite de cette bande dessinée tient toutes ses promesses. On retrouve les idéaux démocratiques de Léo : encore une fois il dénonce la tentation totalitaire d'hommes dès lors qu'ils se trouvent dans des situations de crise. le rôle dévolu aux femmes sur Bételgeuse fait grincer des dents, celles de Kim (et les miennes par la même occasion !) puisqu'elles sont réduites à n'être que des ventres, aux bons plaisirs des hommes. Notre Kim va avoir du pain sur la planche pour se faire entendre de ces machos sur pattes. Enfin un ouvrage de Léo n'existerait pas sans la peinture de la nature, encore une fois somptueuse et celle d'un bestiaire original avec des animaux terrifiants et d'autres très beaux. Mes préférés restant les Iums.
18/20
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