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Critique de jolly-roger


"une course folle en voiture, une personne percutée, une fuite commence...
un accident, une mère à l'hôpital, la vie en solitaire..."

Sébastien est un ado aux parents divorcés. le week-end se passe avec papa dans la maison de campagne qu'il faut retaper.
et puis l'accident se produit. l'horreur, l'impensable. l'événement brutal qui arrive sans prévenir et qui fout en l'air plusieurs vies. l'instant d'avant tout allait bien, on s'autorisait même à se plaindre de trois fois rien, et là, tout bascule.

Sébastien s'effondre après l'accident. j'ai alors eu très peur de la tournure qu'allait prendre l'histoire. je n'avais pas prévu de me retrouver face à une descente aux enfers. je lisais à reculons, si cela est possible.

et puis l'histoire s'est installée. la violence des premiers événements a laissé place à deux beaux personnages touchants dans leur combat. en parallèle, nous suivons Sébastien, "témoin" de l'accident et Loïc, le fils de la victime.

l'auteur alterne les chapitres : un pour la vie de Sébastien, écrit à la 1ère personne : "ce vendredi-là, mon père a décidé que nous partirions directement."

un pour celle de Loïc, racontée par un narrateur inconnu qui s'adresse directement à lui : "tu t'appelles Loïc. tu n'as jamais aimé ce prénom. Ton père est mort quand tu avais six ans."

c'est beau, c'est touchant, c'est puissant et simple. du sentiment, de l'émotion à l'état brut.
en 160 pages, l'évolution des personnages est très bien menée. il n'y a rien de bâclé ici.

la fin est très belle. belle parce que réaliste et lucide. parce que les personnages ont dû prendre des décisions extrêmement difficiles. pas de noir, pas de blanc : du gris, et pas si moche que ça en plus ce gris.
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