Donna Leon enfourche ses thèmes préférés avec l'écologie et la duplicité des politiques. le cadre en est l'île de Murano, siège des verreries qui ont fait le renom de Venise. le commissaire Brunetti s'y rend pour constater les sourdes rivalités qui opposent les patrons de verreries et l'amertume de Tassini, veilleur de nuit de la verrerie de Cal, qui soupçonne cette industrie d'avoir contribué par sa pollution au handicap de sa fille. Et voilà que Tassini décède devant l'un des fours de la verrerie, ces fours qu'il faut constamment surveiller pour les maintenir prêt à l'utilisation. Est-ce un accident, est-il victime de ses propos velléitaires, et dans ce cas qui aurait intérêt à sa disparition ?
Un bon
Donna Leon assez complexe. Brunetti se heurte aux apparences bien trompeuses de petits patrons se rêvant en politique. le « lanceur d'alerte » Tassini interroge sur la pollution industrielle et ses méfaits. Et Brunetti progresse à sa vitesse, par ses rencontres et par sa capacité à percevoir les drames humains.
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