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Critique de jcjc352


Une Donna Leon pas en grande forme. Un meurtre près d'un pont, un Brunetti plus fonctionnaire que jamais plus porté sur la littérature classique et les raisonnements politico-sociaux et belles interrogations philosophiques que sur les investigations policières qui s'avèrent ici laborieuses.
Un Brunetti , en bon vénitien qui devient très italien, dixit lui-même, et donc plus tolérant envers le crime (au sens large) justifié , plein d'empathie pour celui qui faute pour la seule et unique fois mais qui, heureusement, est bien secondé par une équipe très féminine de premier ordre.
Tout d'abord Paola son épouse conseillère sur l'oreiller ou dans le salon qui lui en remontre quelque peu en matière d'enquête et qui, chose non négligeable, lui fait de bon petits plats Ensuite Griffoni une belle coéquipière de caractère et napolitaine pilier du commissariat qui prend parfois la mouche et enfin Elettra La secrétaire véritable geek qui se tape les trois quart du boulot d'investigation autre pilier du commissariat que tout le monde envie et à laquelle il ne faut pas faire de tour de cochon !
Pour les hommes Viannello un jeunot pas encore bien dégrossi qui se disperse, Patta le questeur , véritable ponte sicilien plus porté sur le carriérisme et le détail insignifiant et factuel que sur l'enquête et Scarpa un collègue déplaisant autrement dit des accessoires
Quelques déplacements pédestres et vaporettables dans une Venise malheureusement très discrète , c'est bien dommage et enfin une scène de crime dans un mouchoir de poche semble-t-il
Un Brunetti pas très fufu, Zéphyr bien éteint qui bourde sans sans apercevoir mais comme l'enquête doit être menée à bien la chance va lui sourire

Une cuisine italienne en berne on sent la gentrification européenne des plats à légumes (bio) le végan n'est pas loin Pas grand-chose avec la cuisine sicilienne (Ah les rougets de roche frits) qui crée des émois chez le Montalbano de Camilleri (pourtant Patta est sicilien ) ni avec la cuisine marseillaise du Montale d' Izzo

Une intrigue qui serait plus du domaine de l'enquête administrative de la sécurité sociale et du fait divers que de lenquête policière... évidemment on a quand même un cadavre !

Les effluves de cette Venise là vont vite se disperser
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