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Critique de Bubu-le-bourguignon


Jacques Léonard s'est penché sur le médecin du XIXème siècle, ses compétences, son lieu d'excercice et son environnement.

Le médecin du 19ème est diplômé, est issu d'une famille (parfois) déjà dans la médecine et ayant une aisance financière. Si ce patrimoine n'appartient pas à son épouse via la dote.

Le médecin de ce temps ne ressemble pas à "Mon Oncle Benjamin" de Claude Tillier. Il est sérieux, sobre et non courreur de jupons. Il doit être compétent et proche des notables afin que son cabinet soit florissant.

Mais nous pouvons conserver l'esprit frondeur : le médecin est conscient que l'hygiène, les progrès de la médecine ne sont pas un frein à la fatalité humaine. Seul les esprits désuets et les superstitions campagnardes sont des obstacles. Il fait aussi de la politique pour faire évoluer l'humanité, mais aussi pour améliorer leurs conditions de travail (émoluments, lutte contre les charlatans...)

Un livre très intéressant dans la mesure où l'ouvrage s'attarde sur de multiples sujets et même sur le train de vie qui font d'eux des petits bourgeois diplômés.
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