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Critique de paroles


Après un passage à la librairie, côté BD, et suivant les conseils avisés de mon libraire préféré, me voilà partie pour une aventure nautique (ou presque) et une découverte fabuleuse, celle du phare Ar-men, construit dans le Finistère en face de l'île de Sein.

Une aventure que j'ai largement appréciée tant par les histoires multiples qui jalonnent cet album (la légende d'Ys, la construction du phare, Moïzez l'enfant sorti des flots ou la fortune de mer, les tempêtes et naufrages historiques, sans compter les récits de nos deux gardiens de phare ici présents Germain et Louis), que par la beauté des dessins, de vraies marines. Un ouvrage remarquable à tous points de vue. D'autant plus que j'ai été chahutée par les eaux, trempée par les tempêtes, étourdie par le rugissement des vagues, éblouie par le feu. Mais mon mal de coeur n'est pas venu de la mer, il est monté lentement quand les deux gardiens de phare ont commencé à libérer leurs paroles et à confier le pourquoi de leur présence sur ce lieu perdu en mer. Quitter un enfer pour un autre.
« Ar-men, le nom breton de la roche où il fut érigé. Il est le phare le plus exposé et le plus difficile d'accès de Bretagne. C'est-à-dire du monde. On le surnomme l'enfer des enfers. »

Les dessins sont riches, vivants. Les conditions climatiques resplendissent des mille difficultés à supporter. Les couleurs sombres, lumineuses ou sépia, déclinent l'intensité du ressac et des émotions.
Un album à ouvrir et à respirer : les embruns fouettent le lecteur dès les premières pages. Un album dans lequel les tempêtes extérieures comme intérieures sont magistralement dépeintes.
Et un auteur à découvrir
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