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Critique de Nastasia-B
Voici un album pour enfants qui est drôle, vraiment drôle, plein de finesse et de décalages parodiques... pour les adultes ! Oui, cet album souffre en effet d'un mal de plus en plus fréquent dans la littérature dite " de jeunesse ", à savoir qu'elle est choisie et achetée par des adultes, et que, ce faisant, les auteurs et les éditeurs privilégient la cible adulte au détriment de la cible enfant.
Je ne connais aucun enfant (et j'en pratique quelques uns dans mon métier et depuis quelques années) de 6, 7, 8, 9 voire même 10 ans qui puisse attraper au vol les jeux de mots et les subtilités distillées dans l'ouvrage, où l'on suit les pensées intérieures et les angoisses existentielles d'un poisson rouge dans son bocal, allégorie de l'adulte moyen enfermé dans son métro-boulot-dodo.
Or, la quantité de texte et le type de dessin font clairement penser à des ouvrages de type " premières lectures ".
Il y a donc un hiatus, qui ne vient ni des enfants ni des parents, qui ne sont pas des professionnels, mais bien des auteurs et des éditeurs, qui s'intéressent seulement au retour possible sur investissement et au bénéfice en terme de ventes.
C'est une tendance qui ne concerne pas que le domaine de la littérature enfantine ; les films en dessins animés subissent la même dérive. À croire qu'il y a un trait sociétal là-dessous, mais je ne m'avancerai pas plus avant sur ce terrain pour aujourd'hui.
Ce livre est très bien si vous êtes adulte... c'est déjà ça. Pour les enfants, j'ai déjà dit ce que j'en pensais, mais ce n'est que mon avis, après tout, c'est-à-dire pas grand-chose, surtout au mois de janvier.
En somme : note pour les adultes entre 4 et 5 sur 5 ; note pour les enfants entre 1 et 2 sur 5 ; d'où ma note moyenne et bâtarde de 3 sur 5 mais qui, du coup, elle non plus ne signifie pas grand-chose.
Je ne connais aucun enfant (et j'en pratique quelques uns dans mon métier et depuis quelques années) de 6, 7, 8, 9 voire même 10 ans qui puisse attraper au vol les jeux de mots et les subtilités distillées dans l'ouvrage, où l'on suit les pensées intérieures et les angoisses existentielles d'un poisson rouge dans son bocal, allégorie de l'adulte moyen enfermé dans son métro-boulot-dodo.
Or, la quantité de texte et le type de dessin font clairement penser à des ouvrages de type " premières lectures ".
Il y a donc un hiatus, qui ne vient ni des enfants ni des parents, qui ne sont pas des professionnels, mais bien des auteurs et des éditeurs, qui s'intéressent seulement au retour possible sur investissement et au bénéfice en terme de ventes.
C'est une tendance qui ne concerne pas que le domaine de la littérature enfantine ; les films en dessins animés subissent la même dérive. À croire qu'il y a un trait sociétal là-dessous, mais je ne m'avancerai pas plus avant sur ce terrain pour aujourd'hui.
Ce livre est très bien si vous êtes adulte... c'est déjà ça. Pour les enfants, j'ai déjà dit ce que j'en pensais, mais ce n'est que mon avis, après tout, c'est-à-dire pas grand-chose, surtout au mois de janvier.
En somme : note pour les adultes entre 4 et 5 sur 5 ; note pour les enfants entre 1 et 2 sur 5 ; d'où ma note moyenne et bâtarde de 3 sur 5 mais qui, du coup, elle non plus ne signifie pas grand-chose.
