AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Bougnadour


Le bandeau de l'éditeur nous informe que nous allons avoir entre les mains « le grand roman des coulisses du pouvoir » ce qui démontre que la publicité mensongère n'est pas prohibée en France. Ce que nous avons à lire est un résumé de ce que tout un chacun sait déjà sur le pouvoir complété par un répertoire de clichés cousus avec du fil blanc.

Le cadre du roman est simple c'est la France de Macron devenue une femme président pour tromper le lecteur vraiment pas attentif, sans surprise le confinement du covid et les gilets jaunes sont au rendez vous avec plus de violence pour faire dramatique.
Côté personnages politiques on ne peut même pas parler de roman à clé puisque l'on reconnait tout le monde sans faire plus d'efforts que l'auteur.

Ô surprise, un méchant ministre de droite va déclencher de vilaines barbouzeries pour apparaitre en sauveur de la patrie alors que la présidente a décidé de ne pas se représenter devant le chaos ambiant.
Évidemment tout ce que le pays possède en services policiers et de renseignements est noyauté par des officines de droite prêtes à mettre le pays à feu et à sang. Il ne manque que Foccart et ses africains. Tout s'emballe après un attentat copié/coller de ceux des tueurs du Brabant. Seul semble émerger pour sauver l'honneur un ministre écolo, doté d'une improbable fille issue d'une inénarrable relation à la Jules et Jim avec un rambo balafré, relation dont on voit arriver le fin mot gros comme une 5008 ministérielle.

Tout le monde a des impôts à payer ou un crédit sur les bras, Jerôme Leroy devait peut être un roman à son éditeur, cela ne justifie pas de mettre sur le marché un aussi pauvre travail.
Commenter  J’apprécie          35



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}