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Critique de melina1965


Des personnes se présentent, qui sont-elles et que font-elles là ; c'est ce que nous allons découvrir petit à petit autour de Martin, trente ans, qui apprend le même jour qu'il va mourir rapidement d'une tumeur au cerveau contre laquelle on en peut rien faire et que sa compagne, Sarah, danseuse en tournée à l'étranger, attend un enfant de lui.
Que fait-il alors ? Il décide de se réfugier auprès des siens, ceux-là mêmes qui viennent de se présenter : son frère Gabriel, chanteur qui monte sous le nom de Tyson Gaby, sa soeur Blandine, cadre qui ne prend pas le temps de vivre, Joseph, l'ami d'enfance et l'oncle Ben's qui à élever les trois enfants suite à la mort de leurs parents dans un accident de voiture.
Et puis, il y a Fiodor, le meneur de jeu / metteur en scène, celui qui cadre et recentre les autres sur le questionnement qui les a réunis là.

Ce texte est "l'aboutissement" un projet collectif dont Igor Mendjisky, le metteur en scène, évoque la genèse dans un préambule intitulé "L'origine de l'écriture". Il a travaillé avec la Compagnie Les Sans Cous pendant six mois. Ils ont lu, écrit, chanté, improvisé, dessiné, dansé. Ils ont abouti à une trame qui leur a servi à improviser sur scène ; le texte qui nous est donné à lire est la retranscription d'un spectacle filmé en mai 2011.

Cette pièce pose des questions universelles sur le sens de la vie et le pourquoi de la mort, questions qui sont devenues cruciales pour Martin qui a l'impression de partir trop tôt et de n'avoir rien fait de sa vie justement et pour son entourage qui s'interroge sur les liens qui les unissent les uns aux autres.
Le texte, introduit par une très belle préface de Wajdi Mouawad, m'a semblé quelque peu décousu et parfois émaillé de poncifs ; je me suis cependant laissée emporter par une succession de moments drôles et émouvants, dans une traversée du réel ponctuée de beaucoup d'onirisme.
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