La Fille du roi pirate

Une femme pirate indépendante et libre… il n'en fallait pas plus pour me convaincre d'acheter ce livre. Mon engouement à la suite de la lecture de ce résumé accrocheur fut cependant à la hauteur de ma déception une fois ce roman finit.
Il est rare que je ne trouve aucun point positif dans une fantasy (genre qui permet un certains nombre de libertés) mais honnêtement je n'ai rien aimé dans ce livre. Au niveau de l'intrigue comme des personnages on tombe dans le cliché parfait des romantasy.
Tout d'abord les personnages se révèlent imbuvables. L'héroïne intrépide et sans pitié se révèle en fait n'être qu'une gamine arrogante et imbue d'elle-même dont sa seule renommée provient de son père. Elle se décrit elle-même comme une combattante expérimentée mais clairement aucun passage de ce livre ne la montre en fière combattante. de plus je me dois de rappeler que les pirates, à l'origine, sont des hommes sans foi ni loi, vivant dans des conditions insalubres et dégoutantes, ne se souciant aucunement de leur apparence. Alosa qui se prétend pirate n'est cependant visiblement pas capable de s'asseoir à même le sol et semble plus aguerrie à l'art de la mode qu'a l'art de la guerre. Les intentions visiblement féministes de l'auteur contribuent plus à accentuer la nullité de ce roman qu'a le rendre plus intéressant.
Le fameux lieutenant Riden n'est pas en reste car on tombe également dans le cliché parfait du beau garçon blessé dans son âme et tourmenté. Son personnage aurait mérité un peu plus de développement. Pour être honnête je crois que c'est le pire pirate jamais écrit dans tous les romans de piraterie que j'ai pu lire.
Les deux forment le tableau parfait vu et re revu dans les fantasy et clairement on se lasse vite de leur « romance » qui arrive bien trop vite pour être crédible avec des dialogues déplorables.
L'intrigue elle-même est tellement mal faite et comporte de nombreux défauts. Alosa censée être prisonnière est traitée comme une princesse et semble pouvoir se balader comme bon lui semble sur le bateau sans représailles. le mot prisonnier serait sans doute à rechercher dans le dictionnaire… Si l'on est intrigué par cette histoire de carte au début, ce point du roman est très vite relégué au second plan au profit de la romance.
Mais le plus gros point négatif qui a failli me décourager de finir ce livre est sans doute le cliché de « la fille pas comme les autres ». Ce fameux "secret" que cache Alosa est encore une fois très cliché et semble sortir de l'imagination d'une enfant de cinq ans (il s'agirait d'être plus inventif). le vague espoir qu'Alosa use de son pouvoir avec maîtrise est balayé par l'autre cliché de l'héroïne se faisant martyr de son destin. Une vraie dure à cuire celle-là décidemment...
Un dernier point négatif est enfin l'écriture et le vocabulaire de ce roman. Lorsque on écrit une intrigue plutôt type « médiéval » ou se déroulant à une époque antérieure comme c'est le cas ici, même si c'est de la fantasy, il s'agirait d'éviter les anachronismes en incluant du vocabulaire plus moderne comme « mec ».
Bref, un livre que je ne recommande absolument pas, dégoulinant de niaiserie avec un titre qui aurait pu être, ma foi, plus accrocheur et recherché mais à la hauteur du roman en lui même.

Ce livre a été une grosse déception 😔. L'objet livre est magnifique avec son sublime jaspage bleu mais le contenu n'a pas été a la hauteur. Je n'ai pas du tout apprécié le style d'écriture de l'auteur, le langage est beaucoup trop familier à mon goût. le rythme est assez lent, j'ai eu le sentiment de tourner en rond par moment. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, Alosa est insupportable, elle sait tout faire mieux que tout le monde à tel point qu'elle est ridicule par moment, un ego surdimensionné . de plus la romance n'est pas crédible et intervient trop rapidement et elle sans grand intérêt J'ai dû lutter pour terminer ce roman, j'ai bien souvent failli abandonner en cours de route mais je voulais lui laisser sa chance. ⁣
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Il n'y a pas de description du bateau, de la vie des pirates, des îles, de la mer, des villes, c'est assez compliqué de s'imprégner de l'univers. Les seules descriptions que nous avons sont les tenues qu'Alosa portent mais ce n'est pas crédible car ce sont des tenues de "fantasy".On reste en surface en permanence et tout est prévisible du début à la fin. On pourrait se dire que le manque d'approfondissement est lié au fait que ce roman est le premier tome d'une trilogie, et qu'il s'agit d'un tome introductif mais cela ne justifie pas ce manque d'action et de rebondissement. En toute honnêteté, je ne lirai pas la suite...⁣
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