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Critique de Ravi
Harold Levrel et Antoine Missemer nous offrent un excellent ouvrage, très bien documenté et remarquablement instructif à propos de la nécessité impérieuse de notre société d'opérer une transition d'un modèle purement économique vers un modèle qui combine économie et écologie, cette dernière étant le socle de toute économie.
La conclusion de l'ouvrage le dit très bien: "En Occident, les régimes de réalité dominants ont été, tour à tour, le religieux, le politique puis l'économique. A chaque fois, ces régimes se sont mis à structurer les rapports sociaux du fait qu'ils offraient des réponses aux peurs spécifiques à leurs époques: peur de l'au-delà, peur de la violence, peur de la pénurie." Aujourd'hui, il faudrait adopter un nouveau mode de "régime de réalité, proprement écologique", parce que nos peurs se focalisent là.
Les chapitres les plus instructifs sont ceux qui développent l'idée d'une nouvelle comptabilité, qui identifierait notre "dette écologique" dans le cadre de nos processus de production et de consommation efficaces du point de vue du prix financier qu'ils impliquent, mais c'est bien souvent au prix d'une prédation de la nature à propos de laquelle, actuellement, il n'est pas encore rendu compte de façon adéquate, simplement parce que nous sortons tout doucement et à contrecoeur de l'ère d'abondance construite par notre industrialisation de tout, y compris la vie (des humains et des non-humains).
Lien : https://www.radiofrance.fr/f..
La conclusion de l'ouvrage le dit très bien: "En Occident, les régimes de réalité dominants ont été, tour à tour, le religieux, le politique puis l'économique. A chaque fois, ces régimes se sont mis à structurer les rapports sociaux du fait qu'ils offraient des réponses aux peurs spécifiques à leurs époques: peur de l'au-delà, peur de la violence, peur de la pénurie." Aujourd'hui, il faudrait adopter un nouveau mode de "régime de réalité, proprement écologique", parce que nos peurs se focalisent là.
Les chapitres les plus instructifs sont ceux qui développent l'idée d'une nouvelle comptabilité, qui identifierait notre "dette écologique" dans le cadre de nos processus de production et de consommation efficaces du point de vue du prix financier qu'ils impliquent, mais c'est bien souvent au prix d'une prédation de la nature à propos de laquelle, actuellement, il n'est pas encore rendu compte de façon adéquate, simplement parce que nous sortons tout doucement et à contrecoeur de l'ère d'abondance construite par notre industrialisation de tout, y compris la vie (des humains et des non-humains).
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