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Critique de belette2911
Dans ce cinquième tome, Mederion, le jeune roi, se comporte tel un tyran qui a peur des étudiants, peur de perdre son trône, peur qu'on le renverse…
Personnage ambigu, il est très beau parleur devant les membres du conseil, mais continue d'aller se faire grattouiller la tête par sa mère, qui lui fait bien des cachotteries, cette saloperie de bonne femme !
Fourbe, il accorde un entretien à des étudiants, les laisse repartir et envoie la garde les arrêter ensuite. Oh le salaud ! En fait, Mederion pourrait dire "Le changement, c'est moi et moi seul qui le ferait et je n'ai pas besoin de vos idées, qui seront les miennes".
On continue le Game Of Thrones en version animale (sans dragons, sans magie, mais avec tout le monde qui peut mourir), un jeu de pouvoir où personne ne montre son vrai visage, même si certains commencent à apercevoir ce qui se cache sous la bonne bouille et les beaux discours de Mederion.
On se demande quand le bac va se retourner sur le cochon... Ou, pour le dire an patois local : "El bac i s'ortorne toudi su l'pourcheau"… Ou tout simplement, quand le boomerang va-t-il lui revenir dans la gueule. Si jamais il se le prend dans la gueule un jour, certains politiciens sont increvables !
Cette bédé a beau se dérouler dans un monde imaginaire, elle n'en reste pas moins solidement ancrée dans notre réalité et ne fait jamais que dénoncer ce qui est propre à nos sociétés, que ce soit du présent ou du passé, avec les mouvements contestataires que nos pays ont connus, dans le temps.
Les personnages sont travaillés, bien distincts et il est impossible de les confondre. Plusieurs arcs narratifs composent les différents albums et on suit leur évolution au fil des pages.
Les dialogues font mouche à chaque fois, on ne sait jamais comment l'album va se terminer, qui va mourir, s'il y aura des morts et comment le récit va évoluer, la fois prochaine. Les surprises sont toujours au rendez-vous.
Une bédé intelligente à l'excellent scénario !
Personnage ambigu, il est très beau parleur devant les membres du conseil, mais continue d'aller se faire grattouiller la tête par sa mère, qui lui fait bien des cachotteries, cette saloperie de bonne femme !
Fourbe, il accorde un entretien à des étudiants, les laisse repartir et envoie la garde les arrêter ensuite. Oh le salaud ! En fait, Mederion pourrait dire "Le changement, c'est moi et moi seul qui le ferait et je n'ai pas besoin de vos idées, qui seront les miennes".
On continue le Game Of Thrones en version animale (sans dragons, sans magie, mais avec tout le monde qui peut mourir), un jeu de pouvoir où personne ne montre son vrai visage, même si certains commencent à apercevoir ce qui se cache sous la bonne bouille et les beaux discours de Mederion.
On se demande quand le bac va se retourner sur le cochon... Ou, pour le dire an patois local : "El bac i s'ortorne toudi su l'pourcheau"… Ou tout simplement, quand le boomerang va-t-il lui revenir dans la gueule. Si jamais il se le prend dans la gueule un jour, certains politiciens sont increvables !
Cette bédé a beau se dérouler dans un monde imaginaire, elle n'en reste pas moins solidement ancrée dans notre réalité et ne fait jamais que dénoncer ce qui est propre à nos sociétés, que ce soit du présent ou du passé, avec les mouvements contestataires que nos pays ont connus, dans le temps.
Les personnages sont travaillés, bien distincts et il est impossible de les confondre. Plusieurs arcs narratifs composent les différents albums et on suit leur évolution au fil des pages.
Les dialogues font mouche à chaque fois, on ne sait jamais comment l'album va se terminer, qui va mourir, s'il y aura des morts et comment le récit va évoluer, la fois prochaine. Les surprises sont toujours au rendez-vous.
Une bédé intelligente à l'excellent scénario !
