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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai eu du mal à situer cette lecture dans un genre particulier alors certes il y a un monde post-apocalyptique mais ce n'est pas tout et ce monde est évoqué par petite touche.

Nous suivons ici le parcours d'Elka jeune fille qui a été élevée est recueilli par un trappeur, à l'âge de 18 ans elle part à Halveston afin de retrouver la trace de ses parents biologiques. Elle va apprendre à cette occasion que l'homme qui l'a élevé est responsable de plusieurs meurtres de femmes et d'enfants dans la région.

Ce que je retiens le plus de cette lecture est le côté vraiment très débrouillarde d'Elka pour survivre dans la forêt (pour se nourrir, s'abriter, se chauffer etc) et la relation d'amitié qui va naitre avec la jeune Penelope. Chacune va aider l'autre avec un côté donnant/donnant tout de même.

J'y ai au final trouvé pas mal de similitude avec ma lecture il y a peu de The revenant plus qu'un récit apocalyptique, je n'ai pas du tout trouvé cependant de côté Thriller psychologique. Je regrette aussi que le loup soit si peu présent dans ce récit.

Une lecture avec des rebondissements qui se lit bien mais ce ne fût pas un coup de coeur.

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La voie du loup est un thriller dans lequel la vie d'Elka, une adolescente, bascule brusquement lorsqu'elle découvre que le trappeur qui l'a élevée depuis l'âge de sept ans est en vérité un serial killer activement recherché par le marshall Lyon. Celle-ci la croit sa complice, et c'est tout son passé qu'Elka s'efforce de fuir en partant vers le nord, où elle espère retrouver ses vrais parents.

Avis très mitigé sur ce livre. L'idée de base est plutôt intéressante, mais de nombreux éléments m'ont refroidie à la lecture, à commencer par le contexte. Une « Grosse Cata » (vraisemblablement une guerre russo-américaine) a eu lieu quelques décennies avant le début du roman, renvoyant le monde à l'état dans lequel il était à l'époque de la ruée vers l'or du Yukon, tout en conservant quelques éléments plus modernes qui revêtent des airs d'anachronismes.

J'aime généralement beaucoup les récits qui se déroulent dans le Grand Nord, mais je ne vois pas l'intérêt d'avoir fait régresser l'humanité (sans réelles explications à ce sujet) au lieu d'avoir tout simplement pris pour cadre la fin du XIXème siècle. À moins qu'il ne s'agisse juste d'expliquer les tempêtes-monstres, mais c'est assez léger, comme raison.

J'ai aussi eu du mal avec la narration. le fait que le sujet et le verbe introducteur de paroles ne soient pas inversés dans les dialogues nuit beaucoup à la fluidité, je trouve. Et la vulgarité excessive du récit m'a dérangée. Oh, cela colle à la personnalité d'Elka, assurément, mais je pense qu'il aurait été possible de se passer d'une bonne moitié des « merde » présents dans l'histoire sans que cela n'altère le style ni le caractère de l'héroïne.

D'ailleurs, parlons d'elle… Je ne l'ai pas du tout appréciée. Tout du long, j'ai eu l'impression qu'elle avait un potentiel de niveau variable. Par moments, elle semble capable de tout accomplir et de survivre à n'importe quoi, et à d'autres, elle ne se montre absolument pas dégourdie ou commet des erreurs stupides, y compris dans la nature, qui est pourtant censée être son élément. Je lui ai de beaucoup préféré Penelope, incompétente en apparence, mais finalement plus ingénieuse qu'elle n'en a l'air.

Je me suis aussi souvent demandé pourquoi Elka évoquait à demi-mot des horreurs qu'elle aurait commises, alors que tout portait à croire qu'elle n'avait pas pris part aux atrocités de Kreagar. Et quand la révélation finale survient… Eh bien, j'ai trouvé cela beaucoup trop facile.

Je peux comprendre que l'on refoule des choses, mais dans ce contexte, où il n'y a ni traumatisme ni rien, je n'ai pas adhéré à cette justification. Pire, j'ai eu l'impression que l'excuse de ne pas savoir, d'avoir cru faire autre chose, c'était… bah précisément une excuse, destinée à faire d'Elka une fille pas toute blanche, mais avec des circonstances atténuantes, contrairement à Kreagar qui est présenté comme un individu pourri jusqu'à la moelle.

Le suspens n'est pas non plus au rendez-vous dans cette intrigue, car Elka révèle ou sous-entend de nombreux évènements à l'avance. Il est ainsi très facile de voir la fin se profiler bien avant de l'atteindre. Je regrette également que le loup n'ait pas eu un rôle plus important à jouer. Je suppose qu'il symbolise la part animale d'Elka, là où Penelope représente sa part humaine, mais il est trop peu présent dans l'ensemble.

Quant aux dernières lignes… D'habitude, j'aime beaucoup les fins ouvertes, mais là, n'ayant pas véritablement réussi à cerner Elka ni à m'imprégner suffisamment de l'histoire, je ne sais juste pas quoi en penser, ce qui est très frustrant. Je ne vous déconseille pas ce livre, mais étant donné les similitudes entre les deux oeuvres, je vous recommanderais plutôt de vous tourner vers Hannibal Lecter : Les origines du mal…
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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J'ai d'abord été déstabilisée par le style familier d'Elka, narratrice et personnage principal, puis passé la mise en place de l'intrigue, j'ai été happée par sa course folle à travers les contrées sauvages d'un monde post-apocalyptique où la loi du plus fort prévaut, comme à l'époque de la conquête de l'Ouest. Des bêtes sauvages et avides de sang rôdent… mais ce ne sont les loups ou des ours tapis dans l'obscurité des bois qu'il faut craindre. Il existe des créatures bien plus dangereuses et bien plus cruelles qui vivent à la lumière des villes: les hommes.
Durant son périple à travers les terres sauvages de la Cébé, Elka va croiser la route d'un loup affamé, d'un prêtre fanatique, d'un dandy trop prévenant et d'une demoiselle en détresse, des rencontres dont elle ne ressortira pas indemne, mais qui lui permettront de faire la lumière sur une vérité enfouie en elle. Une vérité que toutes ses années elle a occulté, bien gardée à double-tour derrière la porte de son subconscient et à laquelle elle va devoir faire face dans un final qui nous laisse sans voix.
Lien : https://wereallmadaboutbooks..
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Après la « Grande cata », la monde a fait un retour en arrière. Après avoir été séparée de sa grand-mère, Elka, a été recueillie par un homme solitaire et bourru, « Trappeur », lorsqu'elle n'avait que 7 ans. Durant 10 ans, il est devenu son seul point d'ancrage avec l'humanité, et ils vivent dans le grand nord américain qui a des allures de ce qu'il était durant la ruée vers l'or.
Mais Elka découvre un jour une vérité cachée à propos de Trappeur : il n'est pas uniquement l'homme qui a pris soin d'elle toutes ces années, c'est aussi un monstre du nom de Kreagar Hallet, meurtrier de femmes et d'enfants.
Elle va alors partir encore plus au nord, au travers des contrées inhospitalières du Yukon, à la recherche de ses parents partis chercher fortune. Mais elle part aussi afin de fuir cet homme, de fuir les justiciers qui le recherche lui et elle, et peut être aussi afin de fuir son histoire et son passé dont l'innocence a été brisée.
Une histoire agréable à lire où le contexte post-apocalyptique reste vraiment très léger.
On va suivre la jeune Elka qui va devoir trouver son chemin en évoluant dans son élément habituel, la nature sauvage, mais devant petit à petit affronter quelque chose qu'elle connaît peu et qui pourrait être encore plus dangereux pour elle : l'humanité.
Agréable à lire, mais s'oubliera peut-être assez vite également.
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