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Critique de LydiaB


Le roman de Lewis fut censuré à l'époque. On peut comprendre pourquoi dans la mesure où l'on voit un religieux vendre son âme au diable. C'est d'ailleurs sans doute un des facteurs qui a fait que j'ai aimé ce livre, symbole de ce que l'on nomme le roman gothique. Tout y est: le décor (église), l'exotisme (l'Espagne), les personnages types (religieux, femme fatale, diable), les situations (pacte infernal ; torture...)
Les thèmes abordés sont par ailleurs assez violents puisqu'ils font intervenir le viol, l'inceste, le meurtre, la magie noire...) Bref, tous les éléments sont réunis pour que l'intrigue fonctionne.

Résumer l'histoire n'est pas chose facile. En effet, le roman gothique comporte une telle imbrication d'éléments qu'il n'est pas aisé de n'en dire que quelques mots. Voici cependant l'histoire (pardon d'avance pour les détails manquants):

Le moine Ambrosio est réputé pour sa sainteté et pour être LE confesseur qu'il faut avoir, même si celui-ci est intraitable. Cependant, ce religieux va céder aux avances d'une jeune femme, Mathilde, qui semble éprise de lui. Mais cette dernière, incarnation du Diable, va le pousser à des crimes ignobles : nantis d'un charme certain (charme dû à une invocation satanique), Ambrosio ira violer sa soeur et tuer sa mère. Arrêté et enfermé par l'Inquisition, Ambrosio fait une dernière fois appel au Diable. Celui-ci intervient, l'enlève, et le mène au sommet d'une montagne, d'où il le précipite.

Antonin Artaud ne fait pas une simple traduction. Il travaillait par ailleurs avec celle de Léon de Wailly, faite en 1840. Celle-ci lui a servi d'avant texte en quelque sorte. Il a ensuite résumé des passages, coupé certains et rajouté sa patte personnelle. Il respecte cependant le texte original, ce qui lui évite des divagations gênantes. (La suite sur mon blog)
Lien : http://promenades-culture.fo..
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