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Critique de Mimeko


Quelque part en Afrique, à l'ère pléistocène...Édouard, le chef de la horde de pithécanthropes est progressiste...Après avoir délaissé le repos d'un nid arboricole, il a décidé d'investir des grottes plus pratiques, au grand dam de Vania son frère, qui prêche pour une vie en symbiose avec la nature....Et Édouard continue sa course au progrès en cherchant le feu, qu'il trouve auprès du volcan voisin et qui permet de cuire les viandes d'antilopes et autres proies chassées par le groupe ....Ses enfant suivent d'abord enthousiastes mais dechantent vite quand il se voient bientôt imposer l'exogamie, c'est à dire trouver une compagne en dehors du clan. Se posent les premiers problèmes de rapport entre hommes et femmes. de fil en aiguille la horde se structure pour devenir clan, toujours en suivant les idées modernes mais quelque fois fantasques du père, qui, tout puissant, finira par dépasser les bornes.

Un roman très court mais drôle, dans la lignée de Silex and the city, Roy Lewis prêtant à ses personnages de pithécanthropes, des questionnements et des raisonnements contemporains, la recherche du confort dans la caverne, les taches ménagères dévolues aux femmes, la maîtrise du feu qui donne un avantage au clan et que l'on ne veut pas partager, et qui deviendra objet de discorde.
Roy Lewis réussit à transposer pendant l'ère pléistocène, les problème de la société, le pouvoir d'un chef, les rôles attribués aux femmes et aux hommes, les aspirations altruistes ou non, la maîtrise technologique utilisée, non pour le bien de la communauté, mais pour soumettre l'autre clan, et surtout une technologie mal maîtrisée, le grand incendie symbolisant la bombe nucléaire...
Un roman, qui, sous couvert d'humour et de surréalisme, replace les questions de la présence de l'homme sur terre, sa pseudo supériorité comme animal doué de réflexion et surtout ce qu'il en a fait, avec toujours, l'oncle Vania, qui lui, prône, une évolution en lien avec la nature.
Un roman qui fait réfléchir.
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