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3,71

sur 3781 notes
Quand je pense que j'hésitais à découvrir ce livre à cause de l'illustration de couverture qui ne m'attirait pas. Je serais passée à côté d'un grand moment de lecture! Ce texte est drôle, plein de finesse. Ecrire sur l'univers de nos ancêtres pithécanthropes ne semble pas évident, l'auteur s'en sort avec maestria en nous offrant un roman à la fois humoristique et fouillé. Nous découvrons l'homme préhistorique occupé à conserver le feu et à tailler ses outils de silex, nous observons la lutte entre les modernes et les réactionnaires, et suivons l'avancée de ces premiers hommes. Beaucoup de situations cocasses qui provoquent le rire, et un langage décalé souvent souvenu qui est source d'humour. A la clé un roman original, très frais, très drôle, à lire absolument.
Très belle découverte!
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Il suffit de jeter un regard à la couverture du livre et on a tout de suite le sourire aux lèvres. Ce petit bonhomme nous raconte son histoire, droit dans les yeux, la nôtre, avec humour, malgré les périls quotidiens de son existence.

Edouard, l'homme de l'évolution, l'infatigable, en quête d'inventions qui permettront aux siens d'évoluer, d'être à l'abri des prédateurs et de devenir finalement l'espèce dominante.
Il est fier, orgueilleux,révolutionnaire.

Il s'oppose à son frère Vania, qui préfère sa vie arboricole, réactionnaire qui nie toute forme de progrès et pour qui, contrarier la nature est dangereux . "Cesse, avant d'avoir provoqué une réaction en chaîne. cela fait combien de temps que tu joues ainsi avec le feu?", dit-il à Edouard. Cela ne l'empêche pas de descendre de temps en temps de son arbre pour débouler autour du feu et profiter de viandes rôties.

Ernest, le narrateur, fils d'Edouard, réaliste et pratique, essaie de tempérer l'impétuosité de son père, par la sagesse, tout en ne refusant pas le progrès et en admirant l'ingéniosité de son père, malgré son inquiétude.Il est un brin réactionnaire.

Ce livre est aussi un recueil formidable d'informations sur l'homme et ses origines. L'invention du feu, les outils, l'habitat, le début de la pensée, des rêves, le passage de l'endogamie à l'exogamie, les prédateurs , les paysages...

Le comique réside dans le décalage des situations, les anachronismes du langage. Ces pithécanthropes finissent par nous ressembler, dans leurs comportements, leurs pensées, leurs désaccords, leur volonté d'évoluer, d'inventer, d'aller toujours plus loin.

Et s'ils n'avaient pas trouver le courage de descendre de leurs arbres?...Qu'en serait-il de nous?

Peut-être un jour,dans des millions d'années, fera-t-on un livre sur nous, hommes évolués, avec autant d'humour et de gentillesse, devant nos interrogations face à notre univers , nos erreurs, nos catastrophes , mais aussi notre persévérance et nos inventions. Ces futurs hommes seront peut-être aussi reconnaissants envers nous, que nous le sommes envers nos ancêtres, s'ils profitent de nos enseignements. Il faut l'espérer.

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"Les possibilités sont prodigieuses", voici une phrase "fil rouge" qui accompagne le lecteur tout au long de ce petit roman. Je dis "petit" pour le nombre de page mais pas si petit que ça quant au contenu.

Alors, ainsi donc, le voici ce récit paléontologique qui a déjà fait caqueter bon nombre de claviers ? Étrange pourtant le nombre de mois pendant lequel il est resté dans ma PAL sans que je sois seulement tentée de l'ouvrir. Seule la perspective de devoir bientôt le rendre à la personne qui me l'a prêté m'a enfin décidée à l'entreprendre.

Ce roman offre une lecture aisée de par son style et de par son traitement ; c'est quasi un livre de divertissement, et il est d'ailleurs conçu comme si le narrateur contait une histoire du soir avant de confier son auditoire aux bras de Morphée.

Ne nous attardons pas sur le synopsis, tout le monde connaît le concept : une horde (oui, on peut à peine parler de famille) d'hommes préhistoriques s'attelle à améliorer l'ordinaire de son existence et se fait fort d'être précurseur en termes d'évolution de l'espèce "subhumaine".

Edouard, le père, Mathilde, la mère, quatre grands gars, Oswald le chasseur, Tobie le scientifique, Alexandre l'artiste et Ernest (le narrateur), le type "moyen", intellectuellement pas si brillant qu'on l'espérerait mais pas si bête qu'on le croirait, auxquels il faut ajouter une flopée de soeurs, tantes, oncles, compagnes... Edouard, chef de tribu, a donc pour job de faire évoluer son espèce grâce à des expériences et des découvertes : la chasse, le feu, la cuisine, la danse, la musique, les arts, l'Amour, etc... Hélas pour lui, toutes les découvertes ne sont pas bonnes à faire et quand il s'agit de cohabiter avec d'autres hordes et de s'armer... Aïe.

Honnêtement, tout ça c'est sympa, comment ne pas sourire face aux multiples anachronismes utilisés par l'auteur dans ce but ? Mais, pour ma part, l'extase n'aura pas dépassé le stade du sourire et n'aura jamais atteint ceux du rire et de l'enthousiasme frénétique.

Mon peu de goût pour la Préhistoire y est peut-être pour quelque chose mais ce n'est pas certain. Les ficelles un peu grosses utilisées par l'auteur pour créer ses parallèles paraboliques sur des thèmes éculés (même si je garde à l'esprit que ce roman date de 1960) comme l'antagonisme entre tradition et innovation, les conflits de générations, le distinguo entre exode défensif et conquête belliqueuse ou encore la compréhension des mécanismes sociétaux qui ont construit notre civilisation (religion, organisation politique et sociale de la communauté, place des arts, libre expression des individus, etc.) m'ont moins surprise que je m'y attendais. Pour moi, tout ça reste trop superficiel et ne peut prétendre revêtir le costume de la satire sociale.

En synthèse, je ne crie pas au génie mais je conseille ce roman comme une lecture "gentille" et divertissante. Selon moi, c'est dommage que l'auteur n'ait pas davantage exploité "les possibilités prodigieuses" de son concept.
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C'est l'été ! le soleil, la plage...et le retour des tests psychos ! En voici un largement inspiré du livre de Roy Lewis.

Test : Cap ou pas cap de manger son père ?


1) Vous êtes dans la forêt, recouvert d'une simple peau de bête et vous avez froid.

a) Vous êtes trop frigorifié pour bouger le moindre orteil et gelez sur place.
b) Vous vous blottissez contre le premier mammouth qui se présentera.
c) Vous risquez le tout pour le tout et escaladez le volcan le plus proche.


2) Vous vous trouvez nez à nez avec un lion.

a) Vous criez: «  Back to the trees ! », grimpez promptement à un acacia et restez tranquillement recroquevillé entre deux branches en attendant que le fauve se lasse de vous.
b) Vous trouvez le lion très mignon et l'idée d'en faire votre animal de compagnie vous traverse.
c) Vous brandissez le tison que vous avez ramené du volcan et le faîtes fuir vaillamment.


3) Vous avez faim et n'avez plus rien à vous mettre sous la dent.

a) Vous allez crier famine chez la fourmi la voisine.
b) Vous tétez encore votre mère, donc tout va bien pour vous.
c) Vous inventez l'arc, tuez le lion, le faites cuire dans le feu et vous régalez de cette viande rôtie.


4) Vous songez au temps qui passe, à ce que vous allez laisser derrière vous et une envie furieuse d'avoir une progéniture vous prend.

a) Vous vous dites : «  Je ne veux pas que mes enfants vivent dans cet horrible monde » et vous lâchez l'affaire.
b) Vous voyez avec votre père s'il veut bien vous laisser une des filles de sa horde. C'est important, la famille !
c) Fervent défenseur de l'exogamie, vous allez faire un tour chez la voisine. Non, pas la fourmi ! Mais, une belle pithécanthrope bien dodue.


5) Vous vous ennuyez, vous ne savez pas quoi faire. (bah oui, ça arrive... même au Pléistocène)

a) Vous vous disputez avec votre père qui vous trouve trop apathique et sans ambition.
b) Vous tentez pour la millième fois d'apprivoiser un chien jaune. En vain.
c) Vous dessinez l'ombre d'un mammouth sur la paroi d'un rocher. Vous venez d'inventer l'art pariétal et vous êtes fier de vous !


6) Une tribu ennemie ne voit pas d'un bon oeil votre intrusion sur son territoire.

a) Vous les méprisez et tentez de les acheter pour qu'ils vous laissent vous installer tranquillement.
b) Vous retournez dans votre ancienne caverne.
c) Vous partagez avec eux vos savoir-faire au risque qu'ils n'en fassent pas bon usage.


Résultats

Vous avez un maximum de a
Vous n'hésiterez pas à manger votre père à la moindre occasion.
le progrès vous fait peur et vous préférez vous fondre dans la nature plutôt que d'apprendre à la maîtriser. Votre côté réac vous jouera des tours !

Vous avez un maximum de b
Vous ne risquez pas de manger votre père.
Très attaché à votre famille, vous donnez beaucoup d'importance aux relations affectueuses. Proches des animaux, vous avez compris qu'ils peuvent être domestiqués afin d'améliorer votre confort.

Vous avez un maximum de c
Vous ne pouvez pas manger votre père parce que c'est vous le père !
Vous êtes un progressiste.
Les avancées technologiques et culturelles n'ont plus de secret pour vous. Vous cherchez par tous les moyens à améliorer les conditions de vie, à élever l'Homme. Mais attention, à trop vouloir domestiquer la nature, cette dernière peut un jour se retourner contre vous.
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Un livre amusant et quelque peu déjanté sur les déboires et péripéties d'une petite horde de pithécanthropes aux balbutiements de leur évolution. Certes, je ne me suis pas étranglée de rire comme Théodore Monod ainsi que le signale Vercors dans la préface mais on passe véritablement un agréable moment en compagnie de nos ancêtres. Les anachronismes, la modernité du langage et des pensées de cette pittoresque famille créent un humour décalé fort sympathique. Les références à notre société actuelle, sous-jacentes ou martelées à coup de bélier, sont également omniprésentes.

Edouard, le chef de famille, est un innovateur insatiable, à l'affut de tout ce qui est nouveau et pourrait élever leur condition. le livre s'ouvre d'ailleurs par la capture du feu par Edouard. Et toute la petite horde va s'essayer à le domestiquer avec plus ou moins de disconvenues. Au grand damne de son frère, Vania, conservateur, nostalgique de la vie dans les arbres et qui considère qu'Edouard va à l'encontre de la nature et met toute l'humanité en péril. (Tout en partageant allégrement ces améliorations substantielles, sous prétexte de les vilipender lors de ses visites)

On devine rapidement que le débat progrès versus nature va se retrouver au centre du roman. Mais pas que. Ernest, un des fils d'Edouard, et également le narrateur des aventures de la petite horde, va ouvrir une autre voie, et pas la plus noble, que je vous laisse découvrir.
D'autres questionnements sont aussi abordés, avec plus ou moins de légèreté, tels que la technologie, l'art, la place de la femme, la religion, la structure familiale, les croyances, les rapports de pouvoir. Dans l'ensemble, c'est très simplifié. Notre petite horde de pithécanthropes est très très créative et évolue bien vite. Mais elle s'inscrit en miroir de notre société "moderne" avec tellement d'humour. Irrésistible !

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Lu dans le cadre du club-lecture auquel j'appartiens, je connaissais ce livre de nom et rien que ce dernier ne m'encourageait pas à le lire. Pourquoi ? M'étais-je imaginé qu'il s'agissait d'un ouvrage où il était question d'anthropophagie ? Je ne sais pas. Toujours est-il que si il n'avait pas été sur la liste des livres à lire pour ma prochaine rencontre littéraire, je serais sûrement passé à côté...et cela aurait été bien dommage !

Ici, l'on découvre la vie d'Edouard, père de famille, de son épouse et de leur nombreuse marmaille à l'époque où l'homme n'était encore qu'un pléistocène. Sur les terres d'Afrique, Edouard, étant un homme (enfin, pas tout à fait, mais bon, passons sur les détails) étant désireux de voir son espèce évoluer le plus rapidement possible, s'adonne chaque jour à moult expériences (même si celles-ci peuvent parfois tourner à la catastrophe), découvrant ainsi le feu puis au fur et à mesure, la manière de le maîtriser et d'en faire bon usage.
Cette histoire nous est narrée ici par l'un de ses fils, Ernest, qui bien qu'ayant décidé de s'unir plus tard à sa soeur Elsa, se voit un jour chassé de la maison (enfin de la caverne) afin d'aller trouver épouse ailleurs pour ainsi mélanger les sangs des différentes tribus.

Bref, je ne vais pas vous raconter plus en détail le reste de l'histoire car, d'une part, cela gâcherait le suspense, et, d'autre part, je crois que cela a certainement déjà dû être fait et je ne voudrais pas répéter ce qui a déjà été dit sinon vous vous lasseriez bien vite de lire ma critique.
Bref, je conclurais donc là-dessus : un roman plein, d'humour, rempli d'anachronismes avec de petites évocations bien placées à la Bible, notamment lorsque l'auteur parle d' "Exode" et de "Terre promise". Un roman très vite lu, parfois avec des termes scientifiques un peu complexes (eh oui, désolée, je ne suis pas une experte en ce qui concerne la Préhistoire et nos ancêtres,honte à moi !) mais cela ne gâche absolument pas la compréhension du texte.
A découvrir !
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Quelque part en Afrique, à l'ère pléistocène...Édouard, le chef de la horde de pithécanthropes est progressiste...Après avoir délaissé le repos d'un nid arboricole, il a décidé d'investir des grottes plus pratiques, au grand dam de Vania son frère, qui prêche pour une vie en symbiose avec la nature....Et Édouard continue sa course au progrès en cherchant le feu, qu'il trouve auprès du volcan voisin et qui permet de cuire les viandes d'antilopes et autres proies chassées par le groupe ....Ses enfant suivent d'abord enthousiastes mais dechantent vite quand il se voient bientôt imposer l'exogamie, c'est à dire trouver une compagne en dehors du clan. Se posent les premiers problèmes de rapport entre hommes et femmes. de fil en aiguille la horde se structure pour devenir clan, toujours en suivant les idées modernes mais quelque fois fantasques du père, qui, tout puissant, finira par dépasser les bornes.

Un roman très court mais drôle, dans la lignée de Silex and the city, Roy Lewis prêtant à ses personnages de pithécanthropes, des questionnements et des raisonnements contemporains, la recherche du confort dans la caverne, les taches ménagères dévolues aux femmes, la maîtrise du feu qui donne un avantage au clan et que l'on ne veut pas partager, et qui deviendra objet de discorde.
Roy Lewis réussit à transposer pendant l'ère pléistocène, les problème de la société, le pouvoir d'un chef, les rôles attribués aux femmes et aux hommes, les aspirations altruistes ou non, la maîtrise technologique utilisée, non pour le bien de la communauté, mais pour soumettre l'autre clan, et surtout une technologie mal maîtrisée, le grand incendie symbolisant la bombe nucléaire...
Un roman, qui, sous couvert d'humour et de surréalisme, replace les questions de la présence de l'homme sur terre, sa pseudo supériorité comme animal doué de réflexion et surtout ce qu'il en a fait, avec toujours, l'oncle Vania, qui lui, prône, une évolution en lien avec la nature.
Un roman qui fait réfléchir.
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Il y a un livre et un seul qui peut être considéré comme une référence sur la Préhistoire, aux côtés (mais loin en dessous) de ‘'la Guerre du Feu'' : ‘'Pourquoi j'ai mangé mon père''. Tous deux visent à partager les connaissances historiques avec le plus grand nombre, et dans ce but commettent délibérément quelques anachronismes majeurs. Cependant, les ressemblances s'arrêtent là : le ton et la période choisie sont radicalement différents.

Avec humour, nous suivons donc les expériences et les aventures d'Ernest et de sa tribu de braves Homo Erectus d'il y a un million d'années avant Jésus-Christ. Les pauvres triment dur à évoluer, et ça n'a rien d'une partie de plaisir. Il faut gagner en dextérité pour tailler le silex, et la forêt étant devenue pingre, s'habituer à un régime alimentaire à base de viande. Crue. C'est répugnant et ça fait mal à l'estomac, mais quand on a faim…

Et puis c'est bien beau d'évoluer, mais faudrait savoir par où aller. On tente des choses, d'autres, de temps en temps ça finit par des drames. Il y a des concepts vraiment beaucoup trop compliqués et potentiellement dangereux, comme l'art ; d'autres pour lesquels on n'est vraiment pas prêts, notamment la domestication. Même avec des choses qu'on pensait maitriser, comme le feu, pouf une seconde d'inattention et on crame la moitié de l'Ouganda. Bon, le père, Édouard, génial inventeur, a une vision un peu plus claire. Mais il en profite pour rajouter des règles absconses, comme l'interdiction d'épouser ses propres soeurs ! Pas étonnant que certains, comme l'oncle Vania, disent non au progrès, non aux technologies mal maitrisées et à la détérioration du bilan carbone, et préfèrent retourner vivre dans les arbres – ou en tout cas essayent.

Un livre drôle pour nous initier à des concepts complexes, et explorer notre humanité en découvrant comment nous l'avons acquise.
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L'entrée dans cette histoire me fut difficile... puis finalement, je me suis laissée prendre par les aventures de ces hommes préhistoriques en plein tournant de l'évolution. Ils parlent de façon distinguée qui augmente encore le contraste ( ou le parallèle?) avec notre société actuelle. Theodore Monod dit qu'il en pleurait de rire à la lecture, je n'irai pas jusque là mais l'histoire est en revanche très documentée sur cette période.
A travers cette histoire, vous allez découvrir comment l'Homme a découvert le feu, et comment Il s'est impose petit a petit au sein de la société sauvage.
N.B: si ce livre ne vous fait pas rire, c'est tout a fait normal, c'est de l'humour anglais.
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Cela faisait un sacré bout de temps que je voulais lire ce livre, et j'avais débuté au moins deux fois sa lecture pour la reporter presque immédiatement pour je ne sais trop quelles raisons, mais là, ça y est, j'ai enfin réussi à le lire en entier ! Comme quoi, il faut de temps en temps s'accrocher à ses résolutions de dépoussiérer sa PAL.
Il faut avouer que la préhistoire est loin d'être ma période historique préférée, mais bon, je ne regrette pas du tout ce petit voyage sous la plume de Roy Lewis.
Passé les premières pages où il faut s'habituer au langage fort élaboré de nos ancêtres, on se plonge avec intérêt dans l'histoire de cette petite horde de pithécanthropes. A la tête de cette horde se trouve Edouard, le père du narrateur, Ernest.
Edouard a ceci de particulier qu'il incarne à lui tout seul le progrès en marche. Alors que son frère ainé (l'oncle Vania), est un véritable conservateur et persiste à rester dans leur habitat de naissance ( les arbres), Edouard, lui va de l'avant avec une curiosité insatiable et il va déboucher sur la conquête puis la maitrise du feu. Cette avancée dans leurs comportements va nettement améliorer leurs conditions de vie.
Certains phrases prêtent au sourire (non, je ne suis pas allée jusqu'au rire comme d'autres lecteurs), et cette histoire se lit très rapidement il faut le dire.
Une petite lecture sympathique, même si je ne la qualifierais pas d'extraordinaire.


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