On peut supporter la tristesse, mais elle est une garnison impuissante contre la cécité de la tragédie.
Moi aussi, je t'aime infiniment, dit-il. Je regrette de t'avoir blessée.
Oh. Je ne dirais pas du tout ça. Ce qui blesse, c'est la vie.
C'était un monde créé par les mots, et par eux seuls. Pas d'images, pas de sons.
Je fais ce que j'avais toujours fait : écrire des histoires. Dans celle-ci, l'enfant Nikolaï (qui n'était pas son vrai nom, mais un nom qu'il s'était donné parmi tant d'autres) et sa chère mère se rencontrent dans un monde à l'espace-temps indéterminé.
Une amie proche dit que nous ne comptons les jours, les semaines et les mois avec autant d’ardeur qu’à deux occasions : après la naissance d’un bébé et après la mort d’un être cher. Trois mois me semblent aussi longs que l’éternité, et néanmoins aussi courts qu’un simple moment quand c’est maintenant et maintenant et maintenant et maintenant, donc je dois dire à mon amie qu’il y a une différence entre la vie et la mort.
Parfois ce qu'on invente est plus réel que le réel [...].