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Critique de traversay


Dans les rues de la cité de Wuhan, cette "grande gueule" de Célébrité fait la pluie et le beau temps sur le marché de nuit, avec son restaurant où se dégustent de délicieux cous de canard. Un personnage haut en couleurs, savoureux, un brin cynique, qui parvient toujours à ses fins, dût-elle utiliser des moyens pas très catholiques. Une vraie héroïne populaire qui ne s'en laisse pas conter par une parentèle déplorable, ramassis d'incapables, ni par une administration tatillonne, qu'il y a toujours moyen de corrompre. Avec elle, c'est la Chine de la rue que décrit Chi Li, symbole d'une débrouillardise ancestrale, confrontée à la fois aux pratiques kafkaïennes du régime communiste et aux nouvelles lois du marché capitalistes. Dans le show de la vie, les hommes sont assez pitoyables, veules et paresseux, alors que les femmes s'adaptent et se battent. Avec un bagout insensé, une énergie inépuisable et de vieux dictons en guise de philosophie : "Qui tient un sac de riz en mains, ne s''inquiète pas du lendemain ; les cous de canard et l'alcool, plus il y en a, plus on a de bol." Picaresque et mené à un rythme infernal, le show de la vie est un court roman qui se déguste avec une certaine jubilation.
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