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Critique de Tchippy


Après la fin de la seconde guerre mondiale, les vaincus fuient vers des pays amis pour échapper aux poursuites de leurs victimes.
Introuvables, protégés par les gouvernements des pays qui les hébergent, ils voient peu à peu la cage de leur liberté contrôlée se refermer sur eux.
En particulier en ce qui concerne l'un d'entre eux, Gregor Gregori, responsable de tortures et d'expériences pseudo scientifiques sur des enfants internés dans les camps.
Un ancien agent du Mossad s'est juré de mettre hors d'état de nuire ces nazis qui ont échappé à Nuremberg, et Gregori en particulier.

Une histoire qui n'est pas sans rappeler celle du tristement célèbre Docteur Mengele, qui lui aussi se réfugia en Amérique Latine à la fin de la guerre, fut déclaré mort (avec beaucoup d'incohérences tout de même), qu'on suspectait de vivre dans un bunker gardé et enfoui au plus profond de la jungle.

De bout en bout, on suit la démarche de cet agent à sa vengeance, de l'ancien nazi qui cherche juste à vivre sans payer ses crimes qu'il refuse de reconnaître, de son fils partagé entre le respect que tout enfant doit à ses parents pour l'avoir mis au monde et la répulsion que lui inspire son nom, celui d'un nazi qui évoque les pires bassesses de l'humanité.

Je m'attendais à tout instant à la mort de l'un ou l'autre des protagonistes, et je dois avouer que la fin m'a glacée, car éveillant en moi un sentiment de justice enfin rendue et pourtant tellement cruelle qu'elle en devient inhumaine.

Pour plus d'informations sur la traque, cette fois-ci encadrée par la justice, des anciens nazis, je vous invite à lire Justice n'est pas vengeance, de Simon Wiesenthal, un rescapé des camps qui a consacré le reste de sa vie à retrouver les nazis en fuite et à les traduire devant les tribunaux, tout en différenciant bien les SS et les simples soldats allemands, qui, eux, ne faisaient réellement que leur devoir de soldat en se battant contre les militaires du camp opposé.
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